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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 12:00

 

N'avons-Nous pas fait de la Terre un endroit les contenant tous ? (Sourate al-Mursalate, 25)

 

Le mot arabe kifatan traduit par “un endroit les contenant tous” signifie que “des êtres vivants sont rassemblés et protégés dans leur habitat, des endroits où des êtres vivants ou inanimés sont rassemblés, un lieu où des choses sont empilées ou rassemblées.” Kifatan provient de la racine kafata qui signifie “rassembler, embrasser, collecter”.

Par sa force de gravitation, la Terre attire les êtres humains et tout ce qui y vit (animé ou inanimé) vers son centre. Il est très probable que l’usage du verbe ayant pour sens “tirer vers soi” soit une référence à cette force de gravité. (Allah est certes le plus Savant.)

Grâce à cette force de gravité agissant sur les animaux, les plantes, les êtres humains et les autres objets, les hommes sont capables de marcher sur le sol, de suivre l’orbite de la terre sans s’envoler dans l’espace. C’est également pour cette raison que la pluie peut effectivement tomber.

Sir Isaac Newton, l’un des plus grands scientifiques, s’intéressa à cette caractéristique terrestre et présenta la notion de gravité dans son livre Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (Les principes mathématiques de la philosophie naturelle), publié en 1687. Le terme latin attraere que Newton utilisa pour traiter de la gravité signifie “attirer, rassembler”. La mention dans le Coran de l’une des quatre grandes forces auxquelles la Terre est soumise (identifiée seulement au 17ème siècle) est une preuve supplémentaire que le Coran est une révélation divine.

Harun Yahia


PS: (ajouté par Aladin) /

Le mot "kiffatan" signifie également "enlacer" à l'image de la mère qui enlace dans ses bras son enfant. Certains ont expliqués que cette capacité de la terre à attirer vers soi  les etres renvoie aux morts ensevelis dans les tombes, et qu'elle ne concerne pas la force de gravité. Le verset 26 de la sourate Al-Mursalaat (qui suit le verset 25 commenté dans l'article)  semble répondre à cette polèmique: ".....les vivants ainsi que les morts?.

Cette capacité à attirer vers elle les vivants, est une allusion à sa force gravitationnelle.

 

 

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 11:16

LE STRESS ET LA CRISE : LE RESULTAT

 DE LA NON CONFORMITE A LA RELIGION

 

  •  Et quiconque se détourne de Mon rappel, mènera certes une vie pleine de gêne… (Coran, 20 : 124)   
  •  Et puis, quiconque Dieu veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Dieu inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas. (Coran, 6 : 125)
  •   Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah". N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs?(Coran 13.28)
  •  
    et quiconque craint Allah, Il (Allah) lui donnera une issue favorable 
    et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Il [Allah] lui suffit. Allah atteint ce qu'Il Se propose, et Allah a assigné une mesure à chaque chose.  (Coran 65. 2 et 3)

 

L’absence de soumission à Dieu  chez les agnostiques génère un état de malaise constant, de l’anxiété et du stress. Par conséquent, différentes maladies mentales les affectent et qui se révèlent par des symptômes physiques. Leur organisme s’épuise rapidement, vieillit vite et dégénère. 

Par ailleurs, étant donné que les croyants sont mentalement sains, ils ne sont pas victimes du stress ou du découragement. Les effets positifs de leur soumission à Dieu, leur inébranlable confiance en Lui, leur force d’âme, cherchant le bien dans toutes choses, et acceptant tout ce qui leur arrive avec l’espoir de Sa promesse, sont visibles à travers un corps sain. Ceci, bien sûr s’applique uniquement à ceux qui vivent selon les valeurs du Coran, et qui ont une approche authentique de la religion. Bien entendu, ils peuvent tomber malade et finalement devenir vieux, mais ce processus naturel n’implique pas le même effondrement psychologique observé chez les agnostiques ou ceux dont la foi est fragile. 

Le stress et la dépression, considérés comme étant les maladies dedepression-nerveuse.jpg notre temps, ne provoquent pas seulement des dégâts au niveau psychologique, mais se manifestent à travers l’organisme, de différentes manières. Le stress et la dépression sont les causes des problèmes tels que certaines formes de maladies mentales, de la toxicomanie, de l’insomnie, des troubles de la peau, de l’estomac, et de tension artérielle, des coups de froid, des migraines, de maladies des os, de la néphropathie, des difficultés respiratoires, des allergies, des crises cardiaques et de l'œdème du cerveau. Bien entendu, le stress et la dépression ne sont pas les seules causes de ces maladies, mais il a été prouvé scientifiquement que l’origine de ces problèmes est généralement d’ordre psychologique. 

Le stress, qui affecte tant de personnes, est un état d’anxiété mentale généré par des sentiments tels la peur, l’insécurité, la surexcitation, la crainte et d’autres pressions, qui portent atteinte à l’équilibre corporel. Les personnes victimes du stress, voient leur corps réagir et sonner l’alarme ; des réactions biochimiques se produisent. Le taux d’adrénaline circulatoire augmente ; la consommation d’énergie et les réactions biochimiques atteignent leur niveau maximal ; le sucre, le cholestérol et les acides gras sont stockés dans le sang ; la pression sanguine augmente et le pouls s’accélère. Lorsque le glucose est transmis au cerveau, le taux de cholestérol augmente, et cette chaîne de réactions conduit à des troubles somatiques. 

Parce que le stress chronique, en particulier, altère les fonctions normales du corps, il peut provoquer de sérieux dommages. En raison du stress, les niveaux d’adrénaline et de cortisone atteignent des taux anormaux. Des augmentations persistantes du taux de cortisone mènent à l’apparition prématurée de désordres physiologiques tels que le diabète, les maladies cardiaques, la tension artérielle, le cancer, différentes formes d’ulcères, des maladies respiratoires, l’eczéma et le psoriasis. Des taux élevés de cortisone peuvent même provoquer la mort de certaines cellules cérébrales. Les troubles générés par le stress sont décrits ainsi selon certaines sources : 

Il existe un lien causal très important entre le stress, et la tension et la souffrance qui en résultent. La tension produite par le stress provoque le rétrécissement des artères, l’interruption du flux sanguin vers certaines régions du cerveau, ainsi que la diminution du volume sanguin irriguant cette partie du corps. Si un tissu est privé de sang, cela provoque une douleur, car d’un côté, le tissu conjonctif doit probablement faire face à une pénurie de sang et de l’autre côté, l’approvisionnement insuffisant stimule certains récepteurs de la douleur. Simultanément, des substances telles que l’adrénaline et le norépinéphrine, qui affectent le système nerveux en période de stress, sont sécrétées. Leur concentration augmente et accélère, directement ou indirectement, la tension musculaire. Ainsi la douleur provoque une tension, la tension provoque l’anxiété, et l’anxiété intensifie la douleur. 

Cependant, l’un des effets les plus préjudiciables du stress est l’attaque cardiaque. La recherche a montré que les personnes agressives, nerveuses, anxieuses, impatientes, qui ont un esprit de compétition, qui sont hostiles et irritables, ont bien plus de risque d’avoir une crise cardiaque que celles dont le caractère est moins enclin à développer ces divers traits. 

La raison en est que la stimulation intense du système nerveux sympathique, déclenchée par l’hypothalamus, conduit à une sécrétion excessive d’insuline, et à son accumulation dans le sang. C’est vital, d’autant plus qu’aucune des conditions conduisant à une maladie coronarienne ne joue un rôle aussi décisif et nocif que celui d’un excès d’insuline dans le sang.  

Les scientifiques admettent que plus le niveau de stress est élevé, plus les fonctions essentielles des globules rouges sont réduites. Selon une expérience menée par Linda Naylar, qui dirige la société de transfert technologique de l’Université d’Oxford, les effets néfastes liés au stress sont maintenant mesurables à l’échelle du système immunitaire. 

Il existe un lien très étroit entre le stress et le système immunitaire. Le stress physiologique agit sur le système immunitaire en altérant son fonctionnement. Sous l’effet du stress, le cerveau intensifie la production de cortisol par l’organisme, et affaiblit ainsi l’activité du système immunitaire. En conclusion, il existe un lien direct entre le cerveau, le système immunitaire et les hormones. Les experts dans ce domaine déclarent ce qui suit : 

Des études sur le stress psychologique ou physique ont révélé qu’en période de stress intense, il y a une diminution de la réponse immunitaire liée à l’équilibre hormonal. Il est un fait connu que l’apparition et la force de nombreuses maladies, dont le cancer, sont liées au stress.

En résumé, le stress nuit à l’équilibre naturel de l’être humain. Une exposition répétée à des conditions anormales porte atteinte à la santé de l’organisme, et conduit à un grand nombre de troubles. Les experts ont classifié les effets négatifs du stress selon les catégories suivantes :

  1. L’anxiété et la panique : le sentiment que les évènements échappent à tout contrôle.
  2. Transpiration en constante augmentation
  3. Changement dans la voix : bégaiement, tremblement dans la voix , impression d’étrangéité de sa propre voix.
  4. Hyperactivité : bouffées de chaleur soudaines (manque d’énergie),
  5. Sommeil difficile : cauchemars, insomnies 
  6. Maladies de la peau : boutons, acnés, fièvre, psoriasis et eczéma, prurit. 
  7. Affections gastro-intestinales : indigestion, nausées, ulcères. aérophagie.
  8. Tension musculaire : grincement de dents, douleurs maxillaires, mal de dos, douleurs à la joue, au cou et aux épaules.
  9. Infections moins intenses : coups de froids, fébrilité et frissons, etc.
  10. Migraines, céphalées, maux de tête 
  11. Palpitations, douleurs à la poitrine, pression sanguine élevée
  12. Déséquilibre des reins, rétention d’eau
  13. Troubles respiratoires, souffle court
  14. Allergies
  15. Douleurs articulaires
  16. Bouche et gorge sèches
  17. Attaque cardiaque
  18. Affaiblissement du système immunitaire
  19. Contraction des cervicales
  20. Sentiments de culpabilité et manque de confiance en soi
  21. Confusion, incapacité à analyser correctement, faible capacité d’analyse, mémoire  faible ou déficiente
  22. Pessimisme extrême, croire que tout va mal
  23. Difficulté à bouger ou à rester sur place (instabilité), tachycardie
  24. Incapacité ou difficulté à se concentrer, tremblements des membres
  25. Irritabilité, sensibilité à fleur de peau
  26. Irrationalité, dépersonnalisation, phobies         
  27. Sentiments d’impuissance et de désespoir
  28. Perte ou augmentation de l’appétit (anorexie ou boulimie)


Le fait que ceux qui ne vivent pas selon les valeurs morales de la religion connaissent le "stress" est révélé par Dieu dans le Coran.

LE CORAN

Et quiconque se détourne de Mon rappel, mènera certes une vie pleine de gêne… (Coran, 20 : 124) 

Dans un autre verset, Dieu révèle que :

"… si bien que, toute vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë ; ils se sentaient à l’étroit, dans leur propre personne et ils pensaient qu’il n’y avait d’autre refuge contre Dieu qu’auprès de Lui…" (Coran, 9 : 118) 

Le fait qu’ils se sentent à l’étroit, et soient stressés, pour appeler les choses communément, est la conséquence de l’échec des non-croyants à vivre selon les valeurs morales imparties par la foi. Aujourd’hui les médecins maintiennent que le sang-froid et le calme sont essentiels pour se protéger contre les effets du stress. Une disposition calme et pacifique n’est possible que si les gens vivent selon le Coran. En effet, il a été révélé dans de nombreux versets du Coran que Dieu fait descendre la "sérénité" sur les croyants. (Coran, 2 : 248 ; 9 : 26, 40, 48 : 4, 18) La promesse de notre Seigneur aux fidèles a été révélée ainsi : 

  

Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. (Coran, 16: 97)
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Harun Yahia
 


Aux Origines de l’Optimisme : La Soumission au Destin

 

LA TAHZANE LA TAHZANE - ne t'attristes pas -par  Cheikh εAyedh Al Qarni

MON CONSEIL AUX MALADES MON CONSEIL AUX MALADES

LA PATIENCE LA PATIENCE  par l’imam  

Abdur-Rahmân Ibn Hasan Âl sh-Shaykh


 

 
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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:54

إِنَّ فِي خَلْقِ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَاخْتِلَافِ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ لَآيَاتٍ لِأُولِي الْأَلْبَابِ

LE CORANEn vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, (Coran 3.190)

 

Il y a un mot dans le Coran qui nous renvoie à une créature d’Allah, l’une des plus insignifiantes au regard de l’être humain : c’est le moustique.

 

 


إِنَّ اللَّهَ لَا يَسْتَحْيِي أَنْ يَضْرِبَ مَثَلًا مَا بَعُوضَةً فَمَا فَوْقَهَا ۚ فَأَمَّا الَّذِينَ آمَنُوا فَيَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِنْ رَبِّهِمْ ۖ وَأَمَّا الَّذِينَ كَفَرُوا فَيَقُولُونَ مَاذَا أَرَادَ اللَّهُ بِهَٰذَا مَثَلًا ۘ يُضِلُّ بِهِ كَثِيرًا

وَيَهْدِي بِهِ كَثِيرًا ۚ وَمَا يُضِلُّ بِهِ إِلَّا الْفَاسِقِينَ

 

 

Certes, Allah ne se gêne point de citer en exemple n'importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus ; quant aux croyants, ils savent bien qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur ; quant aux infidèles, ils se demandent " Qu'a voulu dire Allah par un tel exemple ? ". Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide ; mais Il n'égare par cela que les pervers, (Coran 2.26)

 

Image ci-dessous: Antenne d'un moustique sous microscope a balayage electronique


antenne-de-moustique_1046_w460.jpgLe moustique, après la découverte du microscope électronique, s’est avéré posséder 100 yeux, 48 dents et 3 cœurs : un cœur central et un pour chaque aile, et dans chaque cœur on trouve deux oreillettes, deux ventricules et deux valves !

Le poids d’un moustique représente 1/1000ème de gramme. Un gramme est déjà insignifiant et le moustique ne pèse que 1/1000ème de gramme !!!

 

On a constaté aussi que le moustique était équipé d’un appareil qu’aucun avion ne possède :  il possède un appareil de détection thermique.

Il ne distingue les choses ni par leurs formes, ni par leurs couleurs, ni par leurs volumes, mais plutôt par la chaleur qu’elles émettent.

La sensibilité de cet appareil est de 1/1000ème de °c.

Il possède son propre laboratoire d’analyse. N’importe quel sang ne lui convient pas. Il analyse le sang avant de le pomper. C’est pour cela que deux frères dorment dans le même lit, l’un deux est recouvert de piqures de moustique alors que l’autre est épargné.

Il possède un appareil qui liquéfie le sang, parce que le sang humain est parfois visqueux et a du mal à s’écouler dans sa trompe, aussi il le liquéfie afin de pouvoir l’aspirer. 

 

Il possède un appareil d’anesthésie, afin d’éviter de se faire repérer et d’être tué pendant qu’il pique. Il anesthésie la peau, procède au pompage et s’envole au plafond de la chambre. Au moment ou l’effet de l’anesthésie se dissipe, l’être humain ressent la piqure et frappe l’endroit piqué par reflexe, alors que le moustique s’en moque de la haut.

Donc à lui seul, il possède, un appareil d’analyse, de liquéfaction, d’anesthésie et sa cervelle contient un radar de détection thermique, sa tète contient 100 yeux, sa bouche 48 dents et son thorax 3 cœurs, alors que sa trompe, semblable à un cheveu contient 6 cisailles : 4 pour effectuer une plaie carrée et 2 autres qui fusionnent afin de former un tube qui aspirerait le sang. Ses pattes, quant à elles, contiennent des griffes pour les surfaces rugueuses et des crosses pour les surfaces lisses. Et c’est là que se manifeste la parole d’Allah

LE CORANCertes, Allah ne se gêne point de citer en exemple n'importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus ; quant aux croyants, ils savent bien qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur ; quant aux infidèles, ils se demandent "Qu'a voulu dire Allah par un tel exemple ? ". Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide ; mais Il n'égare par cela que les pervers, (Coran 2.26) 

Outre ces extraordinaires particularités, la science continuera vraisemblablement à lui découvrir d'autres facultés tout aussi impressionnantes (par exemple on parle déjà de sa capacité à posséder deux systèmes de détection des odeurs et de la capaciter de les differencier aisement, etc...)

Les Miracles scientifiques sont l’attestation d’Allah devant les croyants, que le Coran provient bien de LUI, comme il l’a attesté avec les prophètes précédents en leur attribuant des miracles perceptibles par les sens. Mais les prophètes précédents n’ont été envoyés qu’à leurs peuples alors que le Prophète Mohammed (صلى الله عليه وسلم) a été envoyé à toute l’humanité.

Les miracles scientifiques dans le Coran sont de très fortes armes de persuasion pour convaincre l’autre. Notre époque est une époque de science et lorsqu’on voit une vérité scientifique récemment découverte alors que le Coran en parle depuis plus de 1400 ans on ne peut que se soumettre, et des centaines de grands chercheurs se sont convertis à l’Islam grâce aux miracles scientifiques que détient le Coran.


سَنُرِيهِمْ آيَاتِنَا فِي الْآفَاقِ وَفِي أَنْفُسِهِمْ حَتَّىٰ يَتَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُ الْحَقُّ ۗ أَوَلَمْ يَكْفِ بِرَبِّكَ أَنَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ شَهِيدٌ

 

LE CORANNous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? (Coran 41. 53)

Les versets ont été révélés à un moment précis et les signes ont été dévoilés après plus de 1000 ans.



voir →Le moustique : un autre signe d'Allah

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 20:13

Le miracle du Coran diffère des miracles des Prophètes précédents selon plusieurs dimensions de l’irreproductibilité. Le Coran renferme une dimension miraculeuse que l’esprit ne saurait appréhender avant de s’être éveillé et d’avoir découvert ce qu’il méconnaissait des propriétés de l’univers et de ses secrets. Actuellement, il s’avère que le Coran a d’autres dimensions miraculeuses, des dimensions nouvelles qui accentuent le sens de l’inimitabilité et donnent de nouvelles dimensions au propos. Parfois, le miracle du Coran tient à l’emploi d’une préposition, une préposition qui comporte un miracle impressionnant. 

Mais ce que nous devons retenir à ce stade est que le Coran a des dons qu’il octroie à chaque génération et qui diffèrent de ceux des générations précédentes. Car le Coran est destiné à tous les hommes, c’est-à-dire au monde entier, et ne se limite pas à une nation en particulier. Il s’agit d’une religion complète destinée à toute l’humanité. De ce fait, il doit être en mesure d’offrir des dons à chaque génération. Dans le cas contraire, si le Coran achevait son don miraculeux en un siècle par exemple, il n’aurait rien à offrir aux siècles suivants et il serait ainsi figé. Or, le Coran se renouvelle et ne se fige jamais. Il est toujours généreux dans ses dons, capable d’octroyer des dons différents à chaque génération et avec les mêmes versets. 

Autrement dit, certains versets du Coran nous donnent aujourd’hui une nouvelle profondeur dans leur sens, une profondeur que l’on ne pouvait atteindre par une compréhension aigüe du temps de la révélation du Coran.

Pour que ce point soit clair, nous devons distinguer deux choses. 

Premièrement, dans le Coran, il y a des commandements spéciaux relatifs au culte, c’est-à-dire ce que Dieu a prescrit aux hommes de faire comme actes d’adoration selon la manière qu’Il a déterminée - Exalté soit-Il. Les ordres de faire ceci ou de s’abstenir de cela, ce qui est licite et ce qui est illicite, ces commandements prescrits n’admettent aucun changement ni modification et sont tels qu’ils ont été interprétés par le Messager de Dieu - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - ou tels qu’ils ont été interprétés du temps de la révélation du Coran : les cinq prières. Il n’y a là aucun effort d’interprétation à faire- la profession qu’il n’y a de divinité que Dieu, l’aumône, le licite et l’illicite, le mariage et le divorce... 

Tout ce que Dieu a légiféré comme commandements a été explicité et interprété par le Messager - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - et il n’y a aucune place pour l’ijtihâd. Personne ne peut venir nous dire que la prière se fait quatre fois par jour en s’appuyant sur une quelconque interprétation. Ceci est inacceptable et n’est pas sujet à débat. 

Les commandements de faire telle chose ou de s’abstenir de telle autre, les commandements qui mènent au salut lorsqu’ils sont accomplis et au châtiment lorsqu’ils sont bravés, ne souffrent aucun changement ni aucun ijtihâd, car c’est Dieu qui détermine la façon dont nous devons l’adorer et c’est Lui qui choisit la voie que nous devons suivre. 

Par ailleurs, il y a des considérations relatives aux lois de l’univers et de la création, pour lesquelles l’entendement des hommes n’était pas prêt scientifiquement parlant lors de leur révélation, afin qu’ils les comprennent parfaitement : la rotondité de la terre qui est l’une des vérités dont le Coran a parlé: l’atmosphère qui entoure la terre, une autre vérité dont le Coran a parlé, (GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN ) l’embryologie abordée par le Coran, la rotation de la terre autour d’elle-même, le temps, la relativité du temps, et un certain nombre de vérités fondamentales de l’univers. Nous remarquons que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - n’a fait que passer sur ces versets laissant à l’entendement de chaque génération d’y puiser à la hauteur de ses capacités. Ce qui est miraculeux ici c’est que le Coran s’adresse à chacun à la hauteur de son entendement. Il donne à chacun ce qui le satisfait. L’illettré est touché par la mélodie du Coran et y trouve satisfaction. De même, le semi-cultivé y trouve son compte et celui qui est versé dans la science trouve dans le Coran une inimitabilité qui le satisfait. 

Ainsi, un premier point est que l’un des aspects miraculeux du Coran est qu’il s’adresse à chacun dans des versets et des mots qui aboutissent au sens. Quand Dieu révèle aux hommes l’un des secrets de Sa création et que nous reconsidérons le verset, on constate qu’il donne toujours le même sens. 

Le Seigneur des levants et des couchants

Prenons un exemple qui clarifie ce fait. Dieu - Exalté soit-Il - dit dans Son Livre Honoré : "Le Seigneur du levant et du couchant", "Le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants" et "Le Seigneur des levants et des couchants". Si nous considérons chacun de ces versets au moment de la révélation du Noble Coran à la hauteur de l’entendement des hommes de cette époque, nous notons que le levant désigne la direction d’où se lève le soleil et que le couchant désigne la direction où le soleil se couche. Lorsque Dieu - Exalté soit-Il - dit : "Le Seigneur du levant et du couchant", cela ne choque pas l’entendement. 

Ensuite, nous nous penchons sur le noble verset : "Le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants". Nous disons alors que si le levant désigne la direction d’où le soleil se lève, "Le Seigneur des deux levants" désigne à la fois la direction de manière générale, à savoir l’Est, et l’endroit précis du lever du soleil, en ce sens que l’on dit voici l’Est et voici l’Ouest tout en montrant du doigt le levant ou le couchant. Ainsi, si on veut indiquer l’emplacement du lever du soleil, on dit que le soleil se lève de là tout en indiquant un endroit précis. Telle est l’interprétation de ce verset à l’époque de sa révélation. Puis, nous en venons au verset "Le Seigneur des levants et des couchants". L’interprétation de l’époque est que chaque contrée a un levant et un couchant et que, par conséquent, Dieu est le Seigneur de tous les levants et de tous les couchants. 

Mais si nous abordons ces versets aujourd’hui, leur interprétation diffère. Certains ont dit que "Le Seigneur du levant et du couchant" a une portée générale. Mais Dieu - Exalté soit-Il - y a associé le levant et le couchant par une conjonction de coordination, car il n’y a guère de levant sans couchant. Rotondité de la terre oblige... A l’instant même où le soleil se couche dans une région, il se lève dans une autre région. D’où la parole de Dieu - Exalté soit-Il - "Le Seigneur du levant et du couchant" et non pas "le Seigneur du levant et le Seigneur du couchant", et aussi "à Dieu appartiennent le levant et le couchant" plutôt que "à Dieu appartient le levant et à Dieu appartient le couchant". 

En effet, on croyait à l’époque de la révélation du Coran que ces deux directions étaient complètement différentes, opposées par rapport à l’œil nu. Mais la parole de Dieu "le Seigneur du levant et du couchant" signifie que le lever et le coucher du soleil sont simultanés, c’est-à-dire que le soleil se couche dans un pays au moment même où il se lève dans un autre pays.

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Ensuite, nous considérons le noble verset : "le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants". Pourquoi Dieu a-t-Il spécifié les deux levants et le deux couchants en particulier ? Si nous regardons le globe terrestre, nous constatons qu’il est divisé en deux parties. Une moitié éclairée et une moitié obscure. La partie éclairée possède un levant et un couchant alors que la partie obscure est plongée dans l’obscurité totale. Quand la terre effectue une rotation complète, la moitié obscure se retrouve face au soleil et la moitié éclairée se retrouve dans le noir. La moitié du globe qui était obscure possède désormais un levant (et un couchant) et la moitié qui était éclairée est plongée dans l’obscurité. Donc globalement, la terre possède deux levants : un levant d’où le soleil éclaire la moitié du globe ainsi qu’un couchant. Puis la terre tourne entièrement et l’autre moitié se retrouve avec un levant et un couchant à son tour. 

En somme, le verset "Le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants" nous expose le fait que la moitié du globe se retrouve à l’obscurité dépourvue de levant et de couchant alors que l’autre moitié est éclairée et a un levant et un couchant. Puis, la situation s’inverse. Pour la terre dans sa globalité, il y a donc deux levants et deux couchants. 

Si nous poursuivons avec "le Seigneur des levants et des couchants", nous constatons grâce au progrès dans le domaine de l’astronomie, qu’il n’y a pas qu’un seul levant ni un seul couchant pour une région donnée, mais plutôt une multitude de levants et de couchants. En fait, l’angle du lever varie et aussi l’angle du coucher, mais de façon imperceptible. Plus encore, si nous considérons le globe terrestre, nous voyons qu’à chaque fraction de seconde il y a un endroit où le soleil se lève et un endroit où il se couche. En d’autres termes, il y a des millions de levants et de couchants pour chaque région de la terre. Le levant et le couchant pour une même ville ne se répètent pas tout au long de l’année. Le soleil ne se lève pas sur une contrée du même endroit où il s’est levé la veille. De même, pour une ville donnée, le soleil ne se couche pas exactement au même endroit où il s’est couché la veille.

Bien que la direction de l’Est reste la même, l’angle du lever varie quotidiennement. Il en est de même pour le couchant. L’angle varie également selon les saisons et n’est pas le même en été, en hiver, en automne ou au printemps. Ceci ne peut arriver que si la terre tourne autour du soleil une fois par an. C’est cette révolution qui fait que chaque jour a un levant et un couchant avec des angles et des horaires variables de jour en jour. 

La façon la plus simple de s’en rendre compte sans rentrer dans des considérations astronomiques compliquées est de jeûner le mois de Ramadân. Chaque jour, on rompt le jeûne au coucher du soleil à des heures différentes. De même, à l’aube, on s’abstient de manger en fonction d’un levant qui diffère horairement du levant précédent. Il en est ainsi des horaires des prières qui varient tous les jours conformément à la révolution de la terre autour du soleil. La multiplicité des levants et des couchants montre, outre le fait que la terre tourne autour du soleil, que la terre est ronde. En effet, si elle était plate, il n’y aurait qu’un seul levant et un seul couchant : le pluriel n’aurait donc pas de raison d’être. 

Je voudrais souligner que l’information apportée par le Coran dans le premier verset « le Seigneur du levant et du couchant » ne remet pas en cause son apport dans le deuxième verset « le Seigneur des deux levants et le Seigneur des deux couchants »  ni son apport dans le troisième verset, à savoir "Le Seigneur des levants et des couchants". Au contraire, le progrès scientifique qui a changé de nombreuses conceptions n’a rien changé à la pertinence des nobles versets. Il est plutôt entré en harmonie avec eux.

Il me vient à l’esprit un propos que j’ai lu dans un manuscrit ancien dont l’auteur disait : "Ô temps, toi qui contient tout le temps". Cette parole signifie que le temps est relatif au sein de l’univers. Par exemple, au moment où j’accomplis la prière de midi, il y a des gens à un autre endroit qui accomplissent celle de vèpres, d’autres encore dans un troisième lieu qui accomplissent celle du coucher du soleil, d’autres encore qui, dans un quatrième endroit, accomplissent la prière de la nuit, et enfin, d’autres gens dans un cinquième endroit qui accomplissent celle de l’aube. Autrement dit, au même instant, retentit au Nom de Dieu l’appel à la prière de midi, de vèpres, du coucher du soleil, et de la nuit. Ainsi Dieu est mentionné à chaque instant selon toutes les plages horaires de la journée. 

Ce dernier verset ("le Seigneur des levants et des couchants") est l’un des versets du Saint Coran dont le sens s’est précisé avec le progrès de la science. Il avait un apport du temps de la révélation du Coran et a un apport différent maintenant et il est possible qu’il apporte autre chose dans le futur avec le progrès scientifique. Le miracle ici tient du fait que le Coran a quelque chose à offrir à chaque génération. Il donne à chaque intelligence selon son besoin sans contredire la vérité scientifique ni entrer en collision avec les lois régissant l’univers. Son apport se renouvelle et les lois de l’univers ne peuvent jamais contredire le Coran car c’est Dieu Qui agit, c’est Lui le Créateur et c’est lui Qui Parle. 

Ceci est l’un des aspects qui caractérisent l’inimitabilité du Noble Coran et le distinguent des Livres célestes antérieurs, sujet que je traiterai en détail dans les prochains chapitres. 

La préservation du Coran et sa mise en application

Par ailleurs, il faut souligner que le miracle du Coran diffère des miracles des autres Messagers sur un autre plan. Chaque Messager avait un miracle, un Livre et un guide. Le miracle de Moïse était son bâton et son guide était la Thora. Le miracle de Jésus était dans le domaine de la médecine et son guide était l’Évangile. Mais le Messager de Dieu - que les salutations et les bénédictions de Dieu soient sur lui - a eu un miracle qui n’est autre que son guide, afin que le guide soit gardé par le miracle et que le miracle soit à son tour gardé par le guide. 

Sur ce plan, les Livres antérieurs au Coran relevaient de la responsabilité humaine, c’est-à-dire que Dieu - Exalté soit-Il - a confié à Ses Serviteurs le soin de les préserver. Qu’est-il advenu de ces Livres lorsque Dieu en a confié la charge à Ses Serviteurs ? Ils ont oublié une partie du rappel qu’on leur avait fait : ils ont oublié ce que Dieu - Exalté soit-Il - leur a rappelé, ont altéré ce qu’ils n’en ont pas oublié, ont détourné par leurs langues le sens des versets, et ce qu’ils n’en ont pas détourné, ils y ont ajouté des choses de leur invention, en prétendant qu’elles venaient de la part de Dieu, cela afin d’obtenir un faible gain matériel. 

Lorsque Dieu a confié à Ses Serviteurs la responsabilité de préserver les Livres précédents, ils y ont fait une place pour leurs passions et les ont altérés. Mais lorsque Dieu - Exalté soit-Il - a révélé le Coran, il a dit : "Nous avons certes révélé le Rappel et Nous le préserverons" [1]. 

Pourquoi ? 

D’abord, parce que le Coran en lui-même est un miracle, ce qui implique la préservation de son texte tel quel ; sinon, son caractère miraculeux se perdrait. Ensuite, car Dieu a déjà testé Ses Serviteurs en leur confiant les Livres précédents qu’ils n’ont pas su préserver et qu’ils ont altérés. 

A ce stade, soulignons une chose importante qui montre que la préservation du miracle du Coran est le fait de Dieu - Exalté soit-Il. Suivons pour cela deux axes. Le premier est celui de l’application du Coran et la mise en pratique de ses enseignements. Le second est celui de la préservation du Coran. On constate que l’application du Coran et sa mise en pratique faiblit avec le temps alors que sa préservation augmente incroyablement au point que de nos jours on voit le Coran dans les bureaux, dans les voitures, en pendentif sur les poitrines des femmes, dans les maisons, partout. De plus, on entend des éloges à l’égard du Coran de la part de gens qui ne croient pas en lui. 

Ainsi, un ressortissant allemand l’imprime entièrement sur une page et le dispose d’une très belle façon alors qu’il ne l’a peut-être jamais lu de sa vie. On apprend également que le Japon s’ingénue à réaliser de très belles impressions du Coran. Si l’on demande pourquoi ils ne font pas la même chose avec les autres Livres, la réponse est qu’ils y sont employés par le destin car Dieu - Exalté soit-Il - a pris en charge la préservation du Coran. 

Toute cette préservation observée autour de nous est le fait de Dieu et non le fait de l’homme. Quand on voit le Coran dans un bureau, dans une voiture ou dans une maison et que l’on demande au propriétaire de la maison, de la voiture ou du bureau s’il met en pratique ce Coran, s’il accomplit la prière comme il se doit, il répond par la négative. Pourquoi donc garde-t-il le Coran dans sa maison sans le mettre en pratique, demandera-t-on. Il ne saura quoi répondre ou bien il dira que c’est une bénédiction. En définitive, notre négligence des préceptes du Coran en tant que mode de vie ne concorde pas avec l’augmentation de la préservation du Noble Coran. 

Parfois, on voit des non-musulmans prendre soin du Coran et le porter. Des fois encore, on constate que celui qui n’applique pas les enseignements du Coran en possède un grand nombre d’exemplaires. De cette façon, Dieu - Exalté soit-Il - nous montre que c’est bien Lui qui préserve le Coran car bien que la mise en application du Coran faiblit, sa préservation augmente sans cesse. En effet, ce sont les Serviteurs qui sont chargés d’œuvrer alors que c’est Dieu qui S’est chargé de la préservation. 

Passons maintenant à un deuxième point, à savoir que le Coran a été révélé en tant que miséricorde pour le monde entier, et c’est l’une des facettes de son inimitabilité. Dans le passé, Dieu - Exalté soit-Il - envoyait les différents Prophètes à des sociétés différentes pour soigner leurs maux et guider les gens vers la voie de Dieu. Chaque société souffrait d’un mal qui lui était propre à l’exclusion des autres sociétés humaines. C’est pourquoi il fallait que le Prophète apporte le remède approprié à sa société. Plus encore, Dieu - Exalté soit-Il - a envoyé plusieurs Prophètes simultanément pour soigner des maux différents. Ainsi Abraham - paix sur lui - et Loth - paix sur lui - ont-ils été envoyés à la même époque. Pour quelle raison ? Parce que dans le passé, les sociétés étaient isolées et ne savaient rien les unes des autres et ce, à cause de la médiocrité des transports et l’absence du progrès scientifique permettant de communiquer rapidement entre ces sociétés. Pire encore, ces sociétés vivaient et périssaient sans rien savoir sur les autres. 

Par ailleurs, les maux dont souffraient ces sociétés variaient : certaines trichaient à la pesée, d’autres adoraient les idoles, d’autres répandaient le mal sur terre. Mais, avec le progrès scientifique, le monde est devenu une seule société. Ce qui se passe aux États-Unis trouve des échos en Égypte en quelques minutes. Et, ce qui se passe au Japon se répercute en quelques heures en Europe. Les moyens de communication sont devenus aisément accessibles et le monde entier est en passe de devenir une seule et même entité. La multiplicité des moyens de communication et leur grande accessibilité font que les maux se sont homogénéisés. Le mal qui touche un pays atteint la plupart des autres pays. En conséquence, le traitement se devait d’être également homogène. Par exemple, l’appel à l’athéisme et au communisme est un mal qui s’est répandu de par le monde et n’a épargné aucun pays. De même, le système capitaliste et l’usure se retrouvent dans le monde entier. La corruption et le vol sont des maux qui touchent la plupart des pays dans le monde. 

Les maux sont devenus identiques, ce qui nécessite un traitement identique. C’est la raison pour laquelle la religion islamique s’adresse au monde entier : l’identité des maux nécessitant l’identité du traitement. Il s’agit là de l’un des aspects de l’inimitabilité du Noble Coran. En prévision de l’universalité des maux, Dieu a programmé l’universalité du traitement devançant ainsi la connaissance des hommes. 

Le Coran détermine l’origine de la connaissance humaine

Une autre différence entre le miracle du Coran et les autres miracles est le fait que le Coran a déterminé la source de la connaissance humaine. Il nous dit comment l’homme apprend. Dieu - Exalté soit-Il - dit dans son Livre Honoré : "Et il enseigna à Adam tous les noms" [2], nous indiquant ainsi le point d’accès des connaissances humaines. Quand on entreprend d’instruire son enfant, on commence par lui apprendre les noms. La langue est un vecteur de sens entre les hommes. Ainsi, cette humanité que Dieu a créée et qui a exploité la terre et a construit tout ce que nous pouvons voir comme urbanisme et civilisation, devait nécessairement avoir un moyen de communication en son sein. Sans communication, il ne peut y avoir de civilisation ni de cohabitation réelle. Il ne peut y avoir non plus de transmission du savoir de génération en génération, de sorte que chaque génération progresse et apporte sa contribution à la connaissance. Ce moyen n’est rien d’autre que la langue, ces mots perçus par l’oreille et prononcés par la langue. 

Lorsqu’un homme naît sourd, il ne peut parler et nous avons des exemples dans le monde entier illustrant le fait que celui qui est sourd de naissance ne peut parler. La langue n’est pas ni un groupe sanguin ni une race ni un caractère héréditaire. Elle ne dépend pas d’une personne en particulier. On répète plutôt ce que l’on entend : si l’on prend un nourrisson français, hollandais, africain ou de quelque autre nationalité et qu’on l’élève dans un milieu où l’on ne parle que la langue arabe, il parlera la langue du milieu où il a grandi, quelle que soit sa nationalité. Inversement, si l’on prend un arabe et qu’on le met dans un milieu non arabophone, il aura des difficultés à parler en arabe. 

Donc la langue reprend ce que l’oreille entend et il ne sert à rien de prononcer des paroles dont le sens n’a pas été préalablement expliqué. Il faut noter que l’objet existe avant qu’on ne lui donne un nom. Par exemple, on ne parlerait pas de tasses avant que les tasses n’aient été inventées au préalable, sinon le mot n’aurait pas de sens. 

Revenons-en maintenant au miracle du Coran. Le Coran est la Parole de Dieu et la parole est le fondement de la civilisation et du savoir que Dieu a révélé à l’homme. Dieu - Exalté soit-Il - dit dans son Livre Saint : "Et Il enseigna à Adam tous les noms". [ 2] Rappelons aussi que quand on entreprend d’apprendre à un enfant à parler, on doit commencer par lui apprendre les noms d’abord. On ne commence pas par lui apprendre les événements. En revanche, on lui dit : ceci est un stylo, ceci est un cahier, ceci est un lion, ceci est un verre, ceci est un chemin, ceci est la lumière, ceci est l’obscurité et ainsi de suite. Bref, on lui apprend les noms en premier. Dès qu’il a appris les noms, il devient capable d’apprendre et de parler sachant que l’on n’apprend pas les noms à l’école uniquement, mais de façon naturelle au quotidien.

L’enfant instruit et celui qui est illettré apprennent tous les deux les noms. La mère enseigne à l’enfant qui ne va pas à l’école et l’école enseigne à celui qui y va. Mais afin que les deux puissent se comprendre mutuellement dans la vie quotidienne, ils doivent commencer par apprendre les noms. On constate donc que l’enfant instruit et l’enfant analphabète connaissent tous deux le sens des noms. Ils savent ce que veut dire "chemin", "verre", "lion", "autruche", etc. Il n’y a pas de différence en cela entre l’analphabète et l’instruit, car les mots sont le point d’accès à la compréhension mutuelle entre les hommes. Dieu - Exalté soit-Il - a posé le fondement de cette compréhension mutuelle dans le verset "Et il enseigna à Adam tous les noms" [2] et c’est devenu la base dans le monde entier? 

Aujourd’hui et après quatorze siècles, nous observons que la base du savoir dans les pays avancés et dans les pays qui ne le sont pas n’est autre que les noms. En outre, dans les pays avancés, afin d’accélérer le processus d’apprentissage des noms - vu qu’ils sont la base de la communication dans la vie - on apprend aux enfants les noms à l’aide d’images sans perdre de temps dans l’apprentissage de l’alphabet. Ensuite, l’enfant peut tout apprendre. 

Le Coran en tant que guide pour la vie

Le miracle du Coran diffère aussi des autres miracles dans la mesure où il n’y a pas une question touchant à la vie des hommes qui n’ait été traitée dans ce mode d’emploi envoyé par Dieu - Exalté soit-Il. Quand les législations sont élaborées, elles visent à traiter une réalité présente dans la société et une corruption qui s’est répandue. De ce point de vue, le Coran a abordé tous les problèmes du monde et leur a proposé un traitement et un remède. Ceux qui prétendent que le guide de Dieu ne traite pas les problèmes de notre temps démontrent qu’ils ne l’ont pas étudié en profondeur car il n’y a pas un problème de société fondamental que le Noble Coran n’ait pas traité.

Mais à ce propos, il se peut qu’il y ait une certaine confusion. Certains diront que le Coran ne traite pas par exemple des problèmes d’augmentation des rendements agricoles ni des inventions récentes. Ce que tout le monde doit savoir absolument c’est que le Coran est un guide pour le culte. Mais quand il intervient en tant que traitement, il ne s’occupe pas de points de détail mais il pose plutôt les principes généraux. Quand le Coran nous demande de parcourir la terre, de chercher les signes de Dieu, d’accroître notre savoir relatif à la vie sur terre (le savoir profane), de travailler, de produire et de développer la terre, si nous le suivions, nous atteindrions les plus grands progrès que l’humanité peut réaliser.

Le Coran pose donc le principe de la nécessité de scruter l’univers et de poursuivre la recherche et les études, sachant que celui qui cherche et étudie avec un cœur rempli de foi en Dieu et du sentiment de la Majesté de Dieu et de Son Pouvoir, peut réaliser beaucoup de choses, énormément de choses. Le principe est que nous devons cultiver, bâtir et découvrir les signes de Dieu dans ce monde. Si nous négligeons tout cela, ne nous étonnons pas que les autres nations nous dépassent. Nous avons abandonné la voie tracée par Dieu, et par conséquent, la loi de causalité instaurée par Dieu nous fait nécessairement défaut. La vie ne pourrait être belle si l’étudiant sérieux et travailleur et le cancre qui n’ouvre jamais un livre de sa vie réussissaient tous les deux. La vie n’aurait aucune beauté si celui qui laboure la terre, en prend soin, l’irrigue et traite ses fléaux et celui qui ne travaille pas du tout la terre et la néglige complètement obtenaient tous deux la même récolte. 

Si cela arrivait, la beauté disparaîtrait et tout deviendrait laid : on ne verrait aucun étudiant exceller, ni aucun savant inventer, et personne n’apporterait rien à la vie. Aucune ville ne serait construite puisque ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas obtiendraient le même résultat et réaliseraient la même chose. Mais la beauté dans la vie provient de la concordance du résultat avec l’effort fourni, et c’est ce dont parle le Coran dans la vie d’ici-bas et dans l’au-delà. 

Ainsi, nous avons vu les points qui distinguent le miracle du Coran des miracles des autres Prophètes. Le Coran a un apport différent pour chaque génération et il vise le monde entier et n’est pas limité à un peuple en particulier. Il contient des vérités fondamentales de l’univers et en fait état dans un langage clair et adapté à l’intelligence humaine du temps de sa révélation et à l’intelligence humaine au fil des générations. Le Coran donne donc à chaque intelligence ce qu’elle peut comprendre. 

Le miracle du Coran diffère également du fait que c’est Dieu qui S’est chargé de le préserver alors que les Livres des Prophètes antérieurs étaient à la charge des hommes qui les ont altérés, par l’oubli et par l’ajout. Mais Dieu - Exalté soit-Il - a préservé le Coran de toute corruption ou altération. Par ailleurs, le Coran est la Parole de Dieu que Dieu a débutée avec Adam et qui est le fondement de tout savoir humain. 


Traduit et adapté de l’Arabe du livre de Cheikh Muhammad Mitwallî Ash-Sha`râwîMu`jizat Al-Qur’ân, éditions Kitâb Al-Yawm, deuxième édition, 1981, Le Caire - Egypte. ISBN 977-7327-21-8.

      Sourcehttp://www.islamophile.org/spip/Le-miracle-du-Coran-et-en-quoi-il.html 

 


 

 voir l'article suivant trés instructif DIFFERENTS POINTS SUR LE LEVER ET LE COUCHER DU SOLEIL

 


Notes:/ 

1. Sourate 15, Al-Hijr, verset 9. NdT

2. Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 31. NdT 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 15:18

Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés diffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propre ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et recommencer une nouvelle existence. Elle possède la faculté de communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels, tels que les médiums. Parfois, elle se pare d'un aspect surnaturel pour venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces, afin de mener une vie calme et sereine,  ou tourmentée et démoniaque, selon les destins.

L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement. Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.

Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion  spirituelle en niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant.  Voici succinctement les principales conceptions existant dans le monde :

Les Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou « jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une préparation psychique.Bouddhisme (

Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours au Mahayâna (Grand véhicule). 

Jainisme.jpgDans le  Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius,  les dieux sont constitués de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.

Jain Prateek ChihnaPour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.

Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».   

Chamanisme.jpgLe Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.

 animistes.jpgLes animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.

Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.

Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants sont destinés aux « ténèbres extérieurs », entendre par là, l’enfer, tandis que les bons connaîtront les joies du Paradis.

Ce petit  tour d'horizon prendra fin,  en Grèce par une anecdote  significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »     

A l'avènement de la psychanalyse avec  Freud, l’âme connut une nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères, d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer de  comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa  position :

«  Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction  de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier  ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre,  il doit (s'il est sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »

Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains, car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait être à la fois, un point mathématique et  avoir l’immensité du monde planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement, « car si l’âme est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent, comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »

Jung qui se posait tant de questions sur l'âme et sa localisation,   semblait moins embarrassé lorsqu'il s'agissait de juger les êtres humains qui, il est vrai ont l’avantage  de mieux se prêter aux observations. Ainsi,    pour lui :

« Les Noirs, sont des êtres incultes et incapables d’assimiler les éléments de la civilisation. Car la volonté, est un antique bien culturel dont la naissance coïncide au fond avec l'origine de la culture. Tant Que la volonté est inexistante, il ne saurait être question de quelque culture que ce soit. C'est pourquoi il est manifestement insensé de  vouloir inculquer de la culture aux nègres. » (C.G. Jung : « L’homme à la découverte de son âme »). Ce sont à quelque chose près, mais enrobées d’un emballage diplomatique, les paroles qu’un chef d’état européen, est allé  développer à Dakar, en 2008 http://www.afrik.com/article12199.html  

L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi, sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors,  l’âme perdait de son mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement biblique millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.

Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux,  furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de la vie éternelle » 

« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formes spectrales planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système somatique avant de se dissiper. » Watson poursuit : « L'unique preuve empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, par trois médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »

« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie du corps astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la mort. Il construisit des chambres sous vide, certaines remplies de vapeur d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu être facilement produites par des voies physiques normales. »

« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa des moribonds et affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte de poids, exactement 69,5 grammes. Des tests identiques effectués en Angleterre par le docteur Duncan Mc Dougall donnèrent le même résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable,  tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement en face d'une découverte passionnante. »

Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en se passant des âmes des souris,  des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent, vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique cher et fragile, pour détecter l’interruption des  ondes cérébrales pour se prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps. La méthode est plus sûre et  plus simple. Mais attention, pour les lapins, les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour  éviter toute confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.

Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit, puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de raison,  pour pimenter leurs romans ; faute de quoi  leur « littérature » ne seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères

Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner d’hommes qualifiés « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes. 

La conscience est animée de sentiments différents, parfois contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure et simple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. » 

Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé  au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux deux tendances opposées de l'âme

« Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8). 

L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore

« Nous l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).

L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité et de reconnaissance,  dont est constituée sa nature foncière, pour s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire,  Dieu accorde Son attention constante à l’homme :

« Dieu veut vous faire connaître les actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous pardonner. Dieu est Celui qui sait, Il est Juste. Dieu veut revenir vers vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).

L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable. Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses myriades de composantes  organiques et spirituelles, et peut être détruit physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il ne pouvait assumer pleinement

« Nous n'imposons rien à une âme qui soit au-dessus de ses moyens (ou de ses capacités). »  (Coran 23.62). 

L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer  à l’homme une charge écrasante. Cette disposition  s’applique  aussi à l’existence qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible. Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant

« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au terme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42). 

Les orientalistes interprètent ainsi ce verset : « Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement est sommaire et déplacé. Dieu accueille sur place les âmes de ceux qui meurent et de ceux qui dorment,  car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi que le précise le Coran

« De quelque côté que vous vous tourniez,  là  est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (dans l’univers) ». 

Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes

« Ne vois-tu pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni plus ni moins que cela sans qu’Il soit (présent) avec eux en quelque lieu qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est Omniscient. » (Coran 58.7). 

Dieu est non seulement proche des hommes, mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience. 

« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16). 

 Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les psychanalystes n’arriveront jamais  à comprendre :

 «  Sachez que Dieu s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous  serez tous rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24).

 Enfin arrive le moment de la mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent : 

« Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne devez jamais âtre jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)

Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive. Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde divine qui emplit l'univers de Sa Présence. 

Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions, par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de plus intime et de plus secret, que l’homme  n'imagine même pas.

Pour les incrédules, l’âme est une invention  destinée à subjuguer les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une opinion et comme toute opinion, elle  prête à controverse et peut être remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience semble  déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux qui sont  inconscients de leur déficience. 

Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un mystère. Le Coran dit : 

« Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de 1'Esprit. Réponds : l’Esprit procède du Commandement de mon Seigneur. Mais,  il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran 17.85). 

 Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité lesathées à  nier son existence. 

Les savants du 17ème  siècle  étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il  ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille inférieure. Cependant, lorsque la loupe (ou le microscope) fut mis au point par le Hollandais Leeuwenhoek et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau,  comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter  gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? » Oui, cela  pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles. 

Les recherches sur les mystères de l’âme,  ne sont qu'une réédition des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables savants qui ont été  surpris et aigris par les découvertes des animalcules,   dont ils croyaient l’existence  impossible, auront toujours la latitude de dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain.  Ce qui démontre  que l’esprit n’existe pas. Cependant, une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence quelconque ;  elle signifie simplement que l'âme est autrement plus subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de  détecter l’âme ou l’esprit. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement. 

Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé, récemment aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour  détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et  l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome. 

Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb,  à la vitesse de la lumière sans interagir avec la matière. Comme s’il filait dans le vide complet.

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Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino,  car de sa connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, leTevatron un gigantesque accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse,  a été installé en  2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions.  Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et  d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance. 

A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il a révélé. » D’autres,  au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà forgées par la réfutation de l’existence de Dieu. 

« (Les incroyants) ne possèdent nulle science, ils ne  suivent que des conjectures, qui ne sauraient  tenir lieu de vérité. » (Coran 50.28). 

Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans faire appel  aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.

Les gens qui nient l'existence  de l’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur,  dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.


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   Mohammed Yacine KASSAB

     (Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 


 

       article sur le même sujet L’INCONGRUITE SCIENTIFIQUE DE NIER L’EXISTENCE DE L’AME - 5/7 

Aller au Sommaire du Livre GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VÉRITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN

 


    Les professionnels qui désirent exploiter ce livre à usage commercial (édition-traduction-adaptation ou autres) sont priés de prendre attache avec le mail suivant qui les mettra en contact avec l’auteur :

« miravelberdo@yahoo.fr »

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 14:40

Le problème des origines de l'univers est certainement le sujet le plus mystérieux et le plus passionnant qui soit. Toutes les civilisations sans exception se sont interrogées, pour essayer de découvrir le fin fond de la création. Des hypothèses incroyables ont été avancées. Des théories extravagantes furent échafaudées. Mais jamais aucun homme n'a pu dévoiler la réalité de ce gigantesque phénomène. Il aura fallu que le Coran soit révélé pour qu'enfin,  les mécanismes qui débouchèrent sur cette fabuleuse naissance, unique en son genre, soient explicités. 

   Faut-il quand même préciser, que malgré les révélations du Livre Sacré, le grand événement est resté inconnu du monde occidental jusqu'au vingtième siècle ?  C'est là, l'histoire invraisemblable du plus colossal phénomène que l'univers ait connu, une des Marques déterminantes de la Toute-puissance divine. Il n'est pas nécessaire de recenser toutes les croyances des temps anciens pour être fixé sur l'ignorance qui prévalait. Entre le cosmos d'Anaximandre, émergeant d'une graine et grandissant comme une plante et l'univers sous forme d'un gouffre béant du poète Hésiode de Boétie, il y a place pour une grande variété de clichés surprenants. 

Apparemment, la Bible fut un des rares textes à innover dans un domaine marqué par la fantaisie...tout en restant bien loin de la réalité. En effet, la Genèse qui relate assez copieusement la création de la terre n'accorde cependant que quelques bribes à l'univers.

 

« Au commencement, le premier jour, Dieu créa le ciel et la terre. Puis Il dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut » ;  Il sépara la lumière de l'obscurité... Au deuxième jour, Il fit une voûte pour séparer les eaux d'en bas des eaux d'en haut. Il appela cette voûte ciel... Le quatrième jour, Il fit des lumières dans le ciel pour séparer le jour de la nuit, et afin qu'elles puissent du haut du ciel éclairer la terre. Après le soleil et la lune, Il ajouta les étoiles... Dieu constata que c'était une bonne chose... » (Genèse 1). 

 

Hormis les grandes séparations : Ciel et terre, lumière et obscurité, les eaux d'en bas des eaux d'en haut, le jour et la nuit, cette version n'offre aucun fait tangible susceptible d'expliquer la Création originelle de l'univers. Par ailleurs, la chronologie des événements semble pour le moins capricieuse. Les étoiles créées après le soleil et la lune dénotent le manque de connaissances des auteurs de la Genèse.

 

Le désir d'en savoir un peu plus (et un peu mieux) sur la naissance de l'univers a poussé les chercheurs à envisager d'autres modèles plus cohérents. Les recherches furent longues et minutieuses. Finalement, en 1922, le mathématicien soviétique Friedman expose une théorie nouvelle et révolutionnaire, selon laquelle l'univers serait né, il y a treize milliards d'années, de l'explosion d'une boule de feu cosmique, dont le rayon  n’a cessé  d’augmenter avec le temps. La formidable explosion qui en résulta diffusa un rayonnement intense sur toutes les longueurs d'ondes, produisant une fulgurante lumière, autant dans  le spectre visible, que dans les autres rayonnements imperceptibles à l’œil humain.

 

Les Juifs et les Chrétiens qui cherchaient à concilier la Bible avec les données scientifiques, virent dans ce phénomène, l'explication du « Fiat Lux » (Que la lumière soit) de la Genèse biblique. Ils conclurent rapidement qu'il existait une parfaite similitude entre les deux sources. Mais force est de constater qu'il n'en est rien. La version de Friedman implique que la lumière soit apparue avant la naissance de l'univers, tandis que l'Ancien Testament la fait remonter après la création du ciel et de la terre, « alors que l'obscurité couvrait l'océan primitif », quelque dix milliards d'années plus tard. La version biblique était chronologique ; elle n’avait rien de scientifique, mais il n’est pas recommandé de le crier sur les toits, sous peine de déjuger, un enseignement que les religieux étaient en train de promouvoir avec peine.  

 

Après Friedman,un astrophysicien  belge, Georges  Lemaitre,   http://0z.fr/_6T59)  

suggera qu'à l'origine, toute la matière était hyper-concentrée dans une sorte d'atome primitif ou atome initial. L'explosion de cet atome dans un colossal « big bang » aurait donné naissance à l'univers actuel. Deux physiciens américains, Alpher et surtout Gamow, développèrent et vulgarisèrent cette théorie par la suite. Gamow a calculé que l'atome primitif de l'Abbé Lemaitre devait avoir un rayon de 40 millions de kilomètres, soit 60 fois seulement celui du soleil. Sa masse par contre était évaluée à 1049 tonnes (1 suivi de 49 zéros), ce qui représente l'équivalent de 20 milliards de galaxies renfermant chacune 100 milliards d'étoiles. Sa densité était considérée comme infinie par certains savants, d'autres par contre estimaient qu'un cube d’un millimètre de côté était en mesure de peser plusieurs milliards de tonnes. La température, juste après l'explosion, était elle aussi soumise aux fluctuations et aux surenchères des auteurs. Elle variait de quelques milliards de degrés Kelvin à l'infini.  


 Même la taille de l'atome primitif n'était pas vue de façon identique par tout le monde. Certains spécialistes estimaient qu'il n'était guère plus grand qu’un atome normal. D’autres donnaient des versions différentes. Bien entendu les savants théorisaient dans l’absolu ; les mathématiciens  appellent cet état, une singularité. En langage courant, une singularité désigne une chose étrange, bizarre. C'est bien la définition qui convient le mieux, car l'atome primitif est étrange et singulier. Les savants lui attribuent des propriétés contradictoires. Certains le croient  formé de matière, mais sans exclure que cela pouvait être de l'énergie ultra concentrée, dont une partie se serait transformée par la suite, en matière, selon la formule d'équivalence d'Einstein E = MC 2.

 

Malgré ses insuffisances, le modèle de l'atome primitif (suivi de l'explosion initiale - big bang),  est aujourd'hui unanimement admis par la communauté scientifique. Toute la matière céleste (étoiles, planètes, comètes, météores, poussière, nuages cosmiques, molécules et particules diverses) était concentrée dans cet atome ultra dense, qui aurait explosé pour donner naissance à l'univers. L'événement se serait déroulé il y a environ 14 milliards d'années, mais à ce niveau, les estimations sont toutes relatives, ainsi qu’il sera fait état par la suite.  De nombreux scientifiques ont contribué à expliquer les phénomènes grandioses qui se déroulèrent juste après le "big bang". L'Américain Steven Weinberg  a développé dans son ouvrage intitulé « Les trois premières minutes de l'univers » ; un scénario qui lui semblait correspondre à  la réalité, bien qu’aucune preuve tangible n’existe pout valider ou rejeter cette théorie. 

 Ce cheminement succinct de la pensée occidentale, permet de mieux comparer la démarche scientifique avec la position du Coran. Comme, précisé au début de l'article, le Livre Sacré des Musulmans a été le précurseur de la théorie de l'atome primitif. De la même façon qu'il a été l'initiateur de nombreux autres sujets qui sont repris dans ce livre. Voici ce que déclare le Coran, relativement à la création de l’univers :

« Les incrédules, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte (ratqan) ? Nous les avons ensuite séparés (fa fataqnahouma) et Nous avons créé à partir de l'eau, toute chose vivante. Ne croiront-ils pas ? » (Coran 21.30).

 

Les cieux et la terre s'appliquent à l'univers. Le mot « ratqan », en arabe, signifie une masse compacte comme soudée. Le terme « Fa fataqnahouma »,  s'applique à l'action de rompre cette masse compacte, avec une notion de force et de toute-puissance extraordinaire. Le Coran utilise du reste le terme à la première personne du singulier, dont la signification exacte est : « Que Nous avons fait éclater ». Car c’est le Seigneur de l’univers qui parle, puisque c’est  par l’effet de sa Toute-puissance, que ce phénomène a pu se produire. 

Il s’agit bien de la représentation d'une masse compacte qui a été désagrégée (l’atome primitif) et dont les constituants contribuèrent à former l'univers avec son contenu. Les savants n'ont fait que reprendre un modèle qui a été décrit par le Coran, quatorze siècles auparavant. Avant le Livre Sacré des Musulmans, jamais aucune source n’a parlé de ce phénomène avec autant de précision, pour croire que cet ouvrage s’est inspiré de quoi que ce soit. Bien au contraire ce sont les sources occidentales, qui ont pris le modèle coranique comme référence, en lui donnant un habillage adéquat, pour l’expliciter.  

Cette révélation démontre à elle seule, que l'origine divine du Livre Sacré ne souffre d'aucun doute. Nul ne saurait croire en effet, que le Prophète Mohammed possédait la faculté de concevoir de tels  phénomènes, qui échappaient à l’entendement et à la raison, et  prendre tant de siècles d'avance sur les astrophysiciens les plus réputés. Puisqu’il n’avait aucune connaissance particulière en matière d’astronomie.  Compte-tenu de ce qui précède, seul le Créateur de cet ensemble éblouissant était en mesure de dévoiler à l’humanité des phénomènes qui précédèrent la  naissance de l'univers. 

 Dans leur majorité, les auteurs ont perçu correctement ce verset. Cependant,  pour ne pas faillir à  une tradition séculaire  qui consiste à dévaloriser le Coran, certains s'en sont tenus à une interprétation franchement inadaptée, qui ferait sourire, si la situation se prêtait à un tel exercice.  Ainsi, Savary prétend en toute innocence ( ?), que le verset signifie : « que les cieux et la terre étaient solides, faisant que la pluie ne pouvait pénétrer, induisant une grande sécheresse ! » Pour preuve, le territoire de l’Arabie est désertique ! Blachère, qui a à son actif, de longs colliers de perles, explique que « l’univers était le chaos et Dieu le sépara ! » La quadrature du cercle a toujours eu des partisans dévoués aux  causes impossibles. Puisqu’on ne saurait concevoir que Dieu sépare le chaos…du chaos, sans rester en plein  dans le chaos ! Comme le ridicule ne tue plus, les intéressés profitent de cette disposition pour en mettre plein la vue, à ceux qu’ils considèrent comme des immatures, qu’ils se doivent d’éduquer.  Même dans la voie de la déraison. 

 Pour bien comprendre la démarche qui a conduit à la théorie de l'atome primitif de l'astrophysicien Georges Lemaitre, il faudrait effectuer quelques rapprochements troublants mais révélateurs. Avant d'être astrophysicien, Lemaitre (né en 1894) avait mené des études religieuses et s'était destiné à l'Eglise. Il ne se tourna vers l'astrophysique que plus tard, imprégné de connaissances sacrées et spirituelles. En 1927, il conçut un modèle d'univers en expansion et  quatre ans plus tard, en 1931, sa théorie de l'atome primitif. Tout laisse croire, qu'étant successivement âgé de 33 et 37 ans lors de ses découvertes, il avait déjà longuement médité l'enseignement religieux qui lui ­avait été dispensé. Bien plus, en tant qu'homme de religion situé en haut de la hiérarchie, l'Abbé Lemaitre n'a pas pu ne pas connaître l'Islam et le Coran. 

 L'Islam d'abord, car c'est la deuxième religion au monde  par ses effectifs, et la plus récente chronologiquement, qui est venue amender tout aussi bien le Judaïsme que le Christianisme, qui ont été altérés et oubliés. Le Coran ensuite, qui est l'ouvrage le plus répandu sur terre après la Bible, porteur d'un nouveau Message destiné à proclamer la vérité et à réformer, les textes précédents du judéo-christianisme qui avaient été  remaniés et perdus.  De ce fait, l’enseignement des Musulmans, ne pouvait guère laisser les religieux  des autres cultes indifférents. Bien au contraire, il a été la source d’inspiration de nombre d’orientalistes, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. 

Or, le Coran a été le seul ouvrage au monde qui, dès le septième siècle, avait imposé le modèle de la masse compacte qui éclata pour donner naissance à l'univers, la fameuse théorie du big-bang,  « inventée » à si bon escient,  en 1931 par l'Abbé Lemaitre. Le Coran a été également,  ainsi qu’il sera démontré par la suite, dans un article consacré à ce sujet, le seul écrit à attester que l'univers est animé d'un mouvement d'expansion, phénomène « inventé » lui aussi, comme par hasard par  l'Abbé Lemaitre en 1927. C’est trop de similitudes en même temps, qui ne se retrouvent dans aucune littérature au monde, hormis le Coran Sacré, pour croire qu’il ne s’agit que d’un coup de sort bienveillant et opportun. 

   Face à des analogies aussi significatives,  comment ne pas être amené à penser, que le Livre Sacré  des Musulmans, ne constitue pas la source d’inspiration privilégiée, des chercheurs qui n’ont rien fait de plus que de développer le modèle coranique ? Et qui aurait profité de façon aussi magistrale d'une source aussi magistrale,  qu’un religieux doublé d'un esprit scientifique, si opportunément versé dans le domaine de l'astrophysique, du Judéo-christianisme et surtout de l’Islam ?  

 

Même s’il ne s’agit que de coïncidences  providentielles qui tombent à point nommé, c’est justement ce concours de circonstances  qui arrivent si opportunément,  qui démontre que de telles connaissances, incroyables à l’époque, n’ont pu émaner aussi soudainement d’un esprit, qui n’avait rien de particulier ; si ce n’est sa parfaite connaissance du Coran Sacré. 

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 


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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 13:11

 CORAN3 

Aucun livre n'a autant contribué que le Coran à donner une image aussi majestueuse et grandiose de l'univers. Toutes les autres religions étaient attachées à l'idée d'un ciel fait à la mesure d'un monde, lui-même minuscule et unique. Les notions de géocentrisme, véhiculées durant des siècles, signifiaient  que la terre occupait le centre de l'univers et que les autres astres, y compris le soleil gravitaient autour. L'Eglise a toujours défendu avec une grande constance cette vision de la création. Son attachement  au géocentrisme, constitue un des dogmes essentiels de la religion chrétienne.

 

Les raisons sont  plus philosophiques qu’astronomiques. L’Eglise  professe l’idée  que le Christ Jésus, est le Fils unique de Dieu,   qui n’a pas été créé, comme l’ensemble de l’univers, mais engendré par le « Père divin », et qu’il s’est sacrifié, sur  une Terre unique, créée par Dieu, pour racheter les péchés d’une humanité, elle aussi unique dans l’univers. Même si cela fait trop d’unicités à assumer, alors que seule celle du Seigneur de l’univers est fermement établie, le corollaire d’une telle croyance était de créer des structures à même de consolider cette construction. Le Fils Unique de Dieu, ne pouvait être engendré que sur une terre unique, à travers l’univers.   

Personne ne comprendrait qu’il naisse sur terre, alors qu’il existerait ailleurs dans le cosmos, des milliers d’autres planètes habitées. Le Dieu biblique s’employa donc à créer cette terre unique au centre de l’univers, pour démonter que Son Fils Unique, ne pouvait résider dans un monde excentrée par rapport au reste de la création ; il lui fallait occuper une position  éminente qui ne pouvait être que centrale.  Comme, il est malvenu  qu’un monde abritant le Fils de Dieu, puisse aller accomplir des rotations inconvenantes dans le ciel,  même pour tourner autour du soleil, la terre devint  fixe et stable. Le soleil, fut donc dans l’obligation de venir faire ses rotations, autour de la terre  forcé et contraint en hommage à cette glorieuse présence. 

 Les autres planètes du système solaire et toutes les étoiles de l’univers, ne pouvaient être en reste, elles se mirent  à tourner, elles aussi autour de la terre, en témoignage du même respect.  Comme le soleil ne pouvait se déplacer tout seul, des anges s’activaient à le pousser le jour, puis  la nuit il entrait dans les abîmes, pour observer une pause.  Malgré cela, on le retrouvait le lendemain matin toujours à la même place, comme le chauffeur de l’hôtel de luxe, qui prépare la voiture de monsieur en garant à la place habituelle. Un problème subsistait pourtant. Les scientifiques et les hérétiques persistaient à croire que le monde était rond. Comment ceux qui étaient aux antipodes, pouvaient-ils marcher la tête en bas, sans tomber dans l’espace inférieur ? 

Et les océans  pourquoi ne sont-ils pas vidés de leurs eaux et de leurs poissons ? Pour mettre un terme  à cette controverse, les religieux se sont mis en devoir, non seulement d’aplanir le monde, mais également de l’aplatir, une fois pour toutes, afin qu’il ne pose plus ce genre de problèmes incongrus.  Tout avait été bien réglé,  afin d’éviter de mauvaises surprises dues à l’inconscience des savants. Le monde (re) devenait plat et  immobile ; le soleil, les planètes et les étoiles tournaient autour, cela devenait tellement plus simple et on était tranquille. D’ailleurs les soins apportés  à l’aménagement de la terre, justifie amplement la prééminence du monde sur le reste de la création. 

L'Eglise  était tenue de reconnaître officiellement que la terre ne saurait être  un infime grain de poussière perdu dans le cosmos. Car les scientifiques étaient aux aguets, ils voulaient ôter au globe terrestre son éminence ! Une incroyable invraisemblance destinée à combattre le dogme du Fils Unique de Dieu et à vider de sa substance la doctrine chrétienne. A contrario, le Coran attribue à l'univers une importance sans commune mesure avec la terre. A côté d'autres citations déjà relevées dans des articles spécifiques, il propose une parabole qui ne manque pas de surprendre. Ainsi, il est écrit en substance que :

 

 « Les anges et l'Esprit franchissent les degrés célestes en un jour dont la durée correspond à cinquante mille années sur terre. » (Coran 70.3-4). 

Ce verset en partie allégorique, établit une équivalence entre un espace céleste, franchi en un jour par un mobile cosmique et une distance similaire parcourue en 50 000 années, par un mobile utilisé par les hommes, soit un rapport  de 1 à 18 000 000. La moyenne a été établie sur un ordre de grandeur qui tient compte aussi bien de l’année solaire (365,25 jours)  que de l’année lunaire (354,36 jours). En fait cette moyenne est de 17 991 750, mais elle a été arrondie à 18 000 000, pour faciliter les calculs, et les estimations. En tout état de cause une telle variation constitue moins de 1/1000ème dans l’absolu, et n’a aucune influence sur les résultats.  Dans cette démonstration,  le mobile céleste ou cosmique est 18 millions de fois plus rapide que le mobile terrestre.

 

 Quelle que soit l’unité de temps prise en considération, ce ratio reste inchangé. Que ce soit une minute, une heure ou un siècle. En une heure, le mobile le plus rapide sur terre à l’époque, était le cheval, qui pouvait atteindre une vitesse de 60 kilomètre à l’heure. Connaissant le rapport  entre les deux mobiles, la  distance  parcourue en une heure par les Anges et l’Esprit, est de :

 60 km x 18 000 000 = 1 080 000 000 (Un milliard quatre-vingt millions de kilomètres).

En une seconde, elle est de : 1 080 000 000 : 3 600 =  300 000 kilomètres à la seconde, soit exactement la vitesse de la lumière !!!

Ainsi, le  rapport l/ 18 000 000 révélé par le Livre Sacré, n'est rien d'autre que celui de la vitesse de la lumière. Bien entendu, le Coran n'étant ni un traité de physique ni un ouvrage de mathématiques, il n'y a pas lieu d'exiger une précision absolue au niveau de l'énoncé du problème. Tout le raisonnement consiste à fournir les indications qui démontrent, que ces connaissances émanent d'un Etre Supérieur, infiniment plus savant que toute, l'humanité. Il faut rappeler qu'à l'époque du Prophète, les savants pensaient que la lumière se transmettait instantanément. Des croyances  restées vivaces jusqu'au 20ème   siècle où la vitesse de la lumière fut calculée avec précision en 1929 seulement, avec l'ordre de 300 000 kilomètres à la seconde, justement. 

Il reste que si le Coran n'emploie pas spécifiquement le mot "lumière", correspondant aux ondes électromagnétiques,  les messagers et  les anges dont il est question symbolisent eux-mêmes la lumière pour les Musulmans. Le mot "Nour" (lumière) s'applique typiquement pour définir leur substance. 

En tout état de cause, il ne peut exister aucune autre signification dans les rapports de vitesse démesurés qui lient les deux mobiles.  Une proportion de 1 à 10, ou encore 1 à 100 ou 1 à 1 000, aurait pu donner lieu à des explications multiples et variées. Un ratio de 1 à 18 000 000, ne signifie rien d'autre que l'interprétation qui a été exposée plus haut, à savoir  la vitesse de la lumière. Les limites de tolérance prises en compte dans les calculs, ont toujours été très réduites, confirmant la crédibilité de cette démonstration. Tous ces arguments font que la planète terre pèse vraiment peu face à un univers dont l'unité de base s'est trouvée multipliée des milliards de fois. 

La, vitesse de la lumière prise comme étalon de mesure du cosmos, démontre, d'une part, l'immensité de l'univers, et, d'autre part, le bienfondé de la thèse coranique qui a été a l'origine de ce système d'évaluation. Elle implique aussi que l'être humain est vraiment insignifiant face à l'extraordinaire complexité de la création et ce, conformément au Texte Sacré des Musulmans.

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 


 

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      Autre exemple sur la vitesse de la lumière ↔http://www.bismillah-debats.net/Les-miracles-scientifiques-du,320.html 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 15:20

          « Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons rendu intelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et une Miséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52.)

 

Afin que cet ouvrage (GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN  présente toutes les garanties d'authenticité, toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélation coranique  n’ont pas  été prises en compte. Il ne convenait pas en effet, d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant, afin  d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmans est venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. Les  Grecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumière solaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir longtemps admis l'opinion contraire. 

Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, qui n'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devait remettre en cause cette version. Le soleil et la lune devenaient deux astres également sources de lumière dont la différence tenait plus à l'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit :

 

« Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. » (Genèse 1.16).

 

lune-eblouissante.jpg 

 

Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétien abandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deux sources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut à nouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière :  

« Nous avons placé un luminaire éblouissant. » (Coran 78.13). 

La lune n'est pas dotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de la vérité, de tels exemples  n’ont pas été pris en compte. 

De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ;  seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible.  Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel que celui qui est  consacré aux liminaires qui sont des lettres introductives  dont la signification est restée mystérieuse. 

Ces liminaires,  ouvrent 29 des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore « al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, et continuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pas arrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation. La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur. 

Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour. Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable de  délire ou de mystification, mais  personne n’a pu rapporter la juste réponse. Selon Régis Blachère,  qui lui-même s’est échiné en vain, il revient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plus intelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les  lettres en question,  étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent les recueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction d’Allah, soient sur lui. 

Toutefois, pour vérifier le bien-fondé, de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales des intéressés,  qui sont connus des historiens, pour constater la parfaite corrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale.  Or ce travail de collation devait laisser un surplus  important de lettres inutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi la lettre M pouvait servir à identifier Moghira(prise comme initiale), tandis que la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).  

 Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. La classification est subordonnée  au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, que tout chercheur rationnel aurait désavoués,  Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettres inemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors,  il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes,  puisqu'il ne voyait pas d’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés,  puis en ajoutant celles du nom du père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre la quadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutes les initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car sa méthode était aléatoire et dépourvue de logique.  

Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistes l'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké, revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée.  Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, cela  dispensera  le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaient moins éminentes.   

Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui aurait nécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit des nombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutes réalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire que la science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pas été utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au  seul aspect scientifique.   

Voici  un exemple de cette disposition à  maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes :  

 « A.L.M. » (Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un pays voisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dans quelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé comme dans le futur. Ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux. C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, mais la plupart des hommes ne savent pas » (Coran 30.1 à 6).  

 

Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse KhosrôIl (Chosroes Parviz, 590 à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant de conquérir Jérusalem (614) et l'Egypte(618). Naguère si puissant, l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses qui s’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuerla division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un pays réduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres. Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eut communication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins et leur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !  

La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présence étaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et l'impensable événement se réalisa totalement, conformément aux prédictions du Livre Sacré. L'empereur byzantin, Héraclius 1er  (575-641), qui venait de monter sur le trône quelque temps auparavant, prit en main l'organisation de l'empire byzantin. II mit fin aux menaces des troupes étrangères, reconstruit et consolida son armée et lança une vaste offensive contre les troupes de Khosrô Il, qui furent chassées d'Asie Mineure, avant d'être écrasées en Mésopotamie. Il reprit l'Egypte, récupéra « la vraie croix » qu’il ramena à Jérusalem et rentra en grand vainqueur dans son pays. L'offensive avait duré de 622 à 628.

Afin de contenir l'avance victorieuse des Byzantins, KhosrôIl, dut signer un traité de paix particulièrement désavantageux et qui allait s’avérer particulièrement ruineux pour lui. En effet, il fut assassiné par son fils Kavadhet l'empire perse ne devait plus jamais connaître l'éclat qui avait été le sien, et qui en faisait alors, la première puissance mondiale de l'époque. Il est bien entendu, impossible de donnerune explication humaine à de telles prédictions. Aucun homme ne pouvait exprimerautant d'autorité pour annoncer des événements qui, sur le moment, paraissaient utopiques et irréalisables. L'assurance manifestée par le Coran relève de la « connaissance de l'inconnu » (Ghaïb), si souvent rappelée dans le Livre Sacré. Ce qui démontre que le Coran est bien l’œuvre du Seigneur de l’univers, car aucun être au monde ne n’était en mesure de maitriser un avenir qui contrevenait à toutes les prévisions raisonnables.

De plus, la sourate met l'accent sur la réjouissance des croyants (Musulmans) devant la victoire des Byzantins (Chrétiens), et ceci, grâce à l'aide de Dieu. Pourquoi une telle satisfaction ? Deux arguments au moins peuvent être avancés. Le premier et le plus évident, est que les Byzantins, en qualité de Chrétiens, monothéistes, considérés par le Coran comme « les gens du Livre », étaient plus proches de la vraie foi que les Perses sassanides qui pratiquaient le Mazdéisme et dont le rite consistait à vénérer le feu et à adorer plusieurs dieux. Leur galerie divine comprenait en effet vingt-quatre divinités, dominés par le dieu du bien, Ahura, Mazda ou Ormuzd » et le dieu du mal « Ahriman ». La victoire du Christianisme sur le polythéisme serait donc vue sous de bons auspices par les Musulmans.

La deuxième raison, est que les Perses sassanides étaient devenus une grande puissance mondiale que les Musulmans allaient tôt ou tard, devoir affronter dans leur expansion, que ce soit au niveau des idées ou sur le plan géopolitique. Leur immense empire s'étendait de l'Inde à l'Afrique du Nord, et aucun pays n'osait se mesurer à eux. Selon une logique toute humaine, les premiers Musulmans auraient été facilement écrasés par cette superpuissance du 7ème  siècle. La victoire des Byzantins a eu pour conséquence de démanteler le gigantesque empire, le fractionnant en plusieurs pays, qui se sont ouverts ensuite à la religion islamique les uns après les autres. La nouvelle distribution des forces qui résultait de la défaite des Perses était éminemment favorable aux Musulmans, et expliquerait leur satisfaction devant la chute de l'empire. 

Mais, il ne semble pas que la fixation d'objectifs stratégiques de cet ordre ait été la préoccupation majeure de l'Islam naissant. Il convient  néanmoins de rappeler que lors de l'envoi par le Prophète, d'émissaires chargés de convier les souverains étrangers à l'Islam, Khosrô Il, le roi des Perses (Chosroes Parviz), fut offensé par la demande de conversion. II déchira la lettre et ordonna à son gouverneur du Yémen de capturer ou de tuer Mohammed.(L'EXPANSION DE L'ISLAM )Cependant, avant que la sentence n'ait pu être exécutée, il fut assassiné par son propre fils qui annula la décision du souverain. 

Cet exemple illustre la faculté du Texte Sacré à traiter de sujets dépassant les possibilités humaines. Comme il existe des dizaines d'autres prédictions  qui se sont toutes réalisées avec succès, les seules conclusions à tirerde cet enseignement est que le Coran émane bien du Seigneur de l’univers, car nul être au monde n’était en mesure de dominer aussi magistralement l’avenir.   

Mais pour faire sienne une vérité aussi évidente, cela nécessite de disposer  d’une foi pure et d’adhéreraux principes de la religion islamique. L'autre façon de convaincre les gens est de recourir aux preuves matérielles palpables. Ce n'est pas un manque de sincérité, que d'exiger de tels témoignages. Selon le Livre Sacré, Abrahamaurait également demandé à Dieu de lui montrercomment s'opérait la résurrection afin que son coeur soit apaisé (Coran 2.260). Dans un tel cas, le recours aux justifications pourrait s'inscrire dans deux axes différents. Le premier, à l'image de ce qui a été sollicité par Abraham, est destiné à augmenterla ferveur du croyant. Le second à l'adresse de ceux qui méconnaissent le Livre Sacré, est destiné à leur démontrer le plus efficacement possible, l’origine divine du Coran Sacré. 

Il faut pourtant, avouer que par les temps qui courent où l’incrédulité et l’incroyance  règnent en maître, il n'est pas facile d'attribuer le Coran au Seigneur de l’univers, en se contentant de déclarer qu'il en est ainsi. Le scepticisme et le doute ont gagné à ce point les esprits, que pour convaincre les gens, les spéculations philosophiques et les envolées lyriques ne sont pas suffisantes. Seuls, le langage des chiffres et la matérialité des faits peuvent contrebalancer les fausses croyances, les incertitudes et les réfutations. Or, sur ce plan, le Coran est non seulement   bien loti, mais en outre, il s’agit du seul livre d’émanation totalement divine à recéler  autant de preuves qui plaident pour son authenticité. Lorsque le verset suivant fut révélé :

 

 « Dis : Si les hommes et les génies s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiraient rien qui lui ressemble, même s'ils s'aidaient mutuellement. » (Coran 17.88),...

 

... les poètes idolâtres furent piqués au vif dans leur orgueil. Ils se mirent à écrire des vers et des poèmes, histoire de relever le défi et de contrebalancer le récit coranique. Cependant, ils avaient méconnu que le Texte Sacré était sublime, non seulement du point de vue littéraire, mais qu'en plus, il renferme un message spirituel grave et d'une extraordinaire richesse. 

Et ce, sans compter tous les versets à caractère scientifique qui ont été développés précédemment et qui attestent du prodigieux contenu du Coran. Tous les sujets traités, plus d'une cinquantaine, étaient inconnus à l'époque de la révélation coranique et même, des siècles plus tard. En conséquence, il est exclu de croire que le Prophète Mohammed a pu innoverdans des domaines aussi diversifiés et élaborer des théories scientifiques révolutionnaires, qui étaient ignorés de l’ensemble de l’humanité  et de ses savants. Cela  ne cadre pas du tout avec la période considérée, qui était appelée à juste titre « La Djahiliya » (ou l’ère de l’ignorance), par les Arabes. 

Un homme, fut-il surdoué, ne pouvait faire étalage d'un si vaste savoir dans un milieu aussi hostile que ne l’était l’environnement dans lequel est né et a vécu le Prophète Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui. Des domaines aussi diversifiés et nouveaux, pour éviter d’employer le terme révolutionnaires, n'auraient pu être inventés à partir du néant. Tous les savants bénéficièrent d'un environnement plus ou moins favorable à l'éclosion des grandes idées. Même en l'incluant parmi les catégories de l'élite scientifique, le Prophète n'aurait rien pu produire, en raison de l'austérité des éléments,  de son entourage limité intellectuellement et du milieu hostile et désertique qui a été le sien. Pareil jugement s'applique également à la théorie de la relativité, qui n'aurait jamais pu voir le jour, si Einstein était né dans une île déserte, coupée du reste du monde. 

 

Tous ces arguments ont nécessité l’élaboration d’un test de performance, pour répondre à la question cruciale de savoir si le Coran est effectivement d'origine divine ou s’il a été composé par une source humaine.

 

Les données du problème sont relativement simples :

 

Sachant que la cinquantaine de sujets scientifiques développés dans cet ouvrage (GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VERITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN ) étaient inconnus de l’humanité et de ses savants, un modèle mathématique a été conçu afin d’évaluer le degré de probabilité à partir duquel le hasard n’a plus aucune signification et doit être éliminé. Il suffit de répondre par exemple à la question suivante : 

 L'univers est-il : a) stationnaire ; b) en contraction  ou c) expansion ?   

Ce test est censé se dérouler au 7ème  siècle, lors de la Révélation coranique, alors que les savants n’avaient aucune idée de ce phénomène. La réponse ne sera donc qu’aléatoire et devrait édifier sur les capacités d'un homme à découvrir  la réalité telle qu’exprimée par le Livre Sacré des Musulmans. Cette expérience, pour être significative porte bien entendu sur la cinquantaine de sujets à caractère scientifique qui ont été développés auparavant. Le résultat d'une telle expérience est proprement édifiant. En effet, il aurait fallu réaliser environ sept cent vingt mille milliards de milliards de combinaisons (de 50 opérations chacune), pour trouver la réponse idoine aux cinquante questions. En d'autres termes, un homme aux facultés ordinaires aurait dû consacrer une période de treize millions, deux cent mille milliards de siècles, à raison de 50 réponses par minute, pour arriver à des conclusions identiques à celles du Coran.

Encore est-il nécessaire de préciser que l'unique grille exacte serait aveugle et aurait été noyée dans la masse confuse et anonyme des myriades de réponses erronées. Le sujet tout en ayant conscience d'avoir formulé mathématiquement la clé de l'énigme, ne sera pourtant pas en mesure de la localiser. Quelle que soit la méthode adoptée, la solution du problème exigera une dimension temporelle, spatiale et matérielle, hors de proportion avec les possibilités de l'individu ou même de l’ensemble de l’humanité. Pourtant les données ont été réduites à leur plus simple expression, car il n’est exigé du sujet que de choisir entre trois réponses, dont l’une est exacte, alors que les deux autres ne le sont pas.  

 Malgré tout, il est strictement impossible à un être humain de traiter correctement les sujets en question, tels qu’ils sont évoqués dans le Coran Sacré, et ce quels que soient les moyens utilisés. Ainsi, s'éclaire d'un jour nouveau, le défi coranique sur l'inimitabilité du Texte Sacré des Musulmans, qui tient non seulement  à sa spécificité propre, mais aussi aux grands secrets qui resteront toujours inconnus, comme la description de Dieu Lui-même, celle du Jour du jugement Dernier, l'Heure de la fin du monde, la fin de l'univers, la connaissance de la mort, le mystère de l'âme, etc. Telles sont les raisons pour lesquelles les hommes et les génies ne seront jamais en mesure de produire un enseignement similaire au Coran, confirmant par là, le verset déjà cité, (Coran 17.88). On mesure alors toute l'ineptie des bravades lancées par les idolâtres, qui se mirent à composer des poèmes vides et creux, espérant ainsi contrebalancer le miracle coranique. 

L'origine divine du Coran est non seulement une vérité fondamentale, mais c'est aussi une nécessité. Elle permet de rejeter les thèses occidentales qui attribuent à de mystérieux prêtres chrétiens, la connaissance des grandes énigmes de l'univers, tandis que leurs propres livres sacrés sont dépourvus d'un tel savoir et de ruiner les versions fallacieuses qui imputent au Prophète la paternité-consciente ou inconsciente- du Livre Sacré. Les marques de son origine divine sont tellement évidentes qu’il a été possible de peine à les exprimer sous forme mathématique. Aucun homme de bonne foi ne pourrait sous-estimer leur valeur. Seuls ceux qui ne possèdent pas la capacité de discernement requise, continueront à louvoyer dans une logique toujours insatisfaite. 

Le Coran ne se lasse pas de lancer des avertissements aux hommes afin de les amener à prendre conscience de l'authenticité du Message et leur démontrer que les Signes révélateurs ne peuvent en aucun cas être attribués au Prophète. 

« Dis-leur, précise le Coran : « Si ce Livre que vous avez rejeté, s'avère bien avoir été révélé par Dieu, qui donc sera plus égaré que celui qui a tout rompu avec la foi ? » Nous leur ferons si bien apparaître Nos Signes dans l'univers et en eux-mêmes, qu'ils sauront bien un jour, que ceci est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ? »  (Coran 41.52-53).       

   Le savoir de l’époque n’aurait jamais été en mesure, de dévoiler des vérités aussi fabuleuses que celles qui sont  contenues dans le Coran Sacré, qui prennent systématiquement le contre-pied des connaissances d’alors. Même les savants de la Grèce ancienne qui portèrent la science à son apogée, virent nombre de leurs idées prises à défaut et refaçonnées selon de nouveaux concepts encore  inconnus. Puis, l'époque moderne est venue avec beaucoup de retard exprimer et étaler ce qui avait été dévoilé par le Livre Sacré. Voici un exemple parlant des différences de conception entre le Coran et l'enseignement traditionnel : Plus de 99 pour cent de tous les savants occidentaux qui ont vécu au cours des 25 siècles écoulés, croyaient fermement à l'existence de la génération spontanée, alors que le Coran ne lui accorde aucun crédit.

Pareillement,  pour la période de 1900 à 1929,  alors que le monde était entré dans l’ère moderne, plus de 150 savants, tous lauréats du Prix Nobel, ont ignoré ou méconnu, à un moment quelconque de leur existence, que l'univers a été créé à partir d'un atome initial, et  qu’il est en expansion  dans l'espace, phénomènes parfaitement décrits dans !e Livre Sacré. Pourtant, une telle élite de savants, détenteurs des plus hautes distinctions en chimie, littérature, physiologie, médecine, physique, etc. constitue un capital scientifique unique en son genre. Il englobe les disciplines fondamentales et les connaissances les plus complètes de l'époque. Et certains hurluberlus ont voulu faire croire  que les compétences d'un caravanier du désert surpassent la somme du savoir de l'humanité entière ? En réalité, les détracteurs de l’Islam, sont tombés dans leurs propres pièges. En prêtant au Prophète des pouvoirs dont ils n'étaient pas en mesure d’évaluer la portée, ils ont engendré un surhomme aux facultés intellectuelles démesurées.

Heureusement pour tout le monde, ce dernier, usant de sa légendaire modestie, a tenu à remettre les choses en place, en se départissant d'un excès de prestige, que ses adversaires tenaient à lui imputer. La raison en est sortie renforcée. Durant son apostolat, le Prophète a continuellement opposé un démenti à ceux qui l'accusèrent d'avoir rédigé le Coran. Il n'aurait pu le faire. La science qui y est contenue émane du Seigneur de l’univers et ne représente qu'une infime parcelle de Son Savoir inépuisable. La preuve, le monde entier n’a jamais pu élaborer un ouvrage  aussi éminent.  

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 


 

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 15:19

0286« Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nous les traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que la vie   et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?  Quel mauvais jugement ! » (Coran 45.21).  

La rétribution des œuvres est une notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans la religion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur qui aura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainte inspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sans limite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec les richesses  terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devra traverser deux étapes décisives et contraignantes.

La première, est celle  d'affronter un phénomène aussi commun que la naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparution devant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant la rétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres. Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels. Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles, mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles, les millénaires s'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quel qu'il soit.

Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection. La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité de retour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs se transforment en réalité.  Le Coran se fait l'écho de cette mentalité délétère :

 « Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le   temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent qu'à des conjectures. » (Coran 45.24).

        Entre l’anéantissement sans retour au moment de la mort et la résurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui se traduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la première alternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès des incroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'être considérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle les gens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou de leurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) :

  • « Dis-leur, Dieu vous fait vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute. Mais la plupart des hommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Allah. Le Jour où l'Heure arrivera,  les imposteurs seront perdus. » « Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaque communauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serez rétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre (le Coran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récités Mes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuple rebelle.  Quand on, vous disait : Les promesses d’Allah sont vraies ainsi que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez : Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague, sans aucune certitude. » « Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront.  Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avez oublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votre demeure (éternelle) et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieu et que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Allah, le Maître Souverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui la Majesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, le Sage. » (Coran 45.26 à 37).

 

          Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissements ou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés à ne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre en cause des croyances qu’ils tenaient jusque-là, pour des paroles d’Evangile et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence et leur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’un exercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiés de scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement.  Le matérialisme enseigne en effet que la dégradation de la matière vivante prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort. Ils s’en tiennent alors  à cette définition, par tous les pores de leur peau. Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cet événement majeur auquel sera confronté chaque être humain.

 

Le Coran dit :

 

  •  « L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritable adversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : « Qui peut faire revivre les os réduits en poussière ? » Réponds : « Celui qui les a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est le Créateur Sublime, l'Omniscient ! » (Coran 36.77 à 81).

 

Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance de Dieu à sa juste valeur. La  création  de l'homme et sa résurrection ne sont que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards de soleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans le cosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieu est une réalité, si l’être humain a été créé  à son tour,  qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chose d’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules ne sauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne ne serait tenté  de subir les rigueurs de la Loi divine à leur place.

Le Coran dit :

  • « Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapables d'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient au mensonge de la même façon.  Vois comment a été la fin des injustes. Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais ton Seigneur connaît les corrupteurs. Dis-leur, quand ils te traitent de menteur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certains d’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils ne comprennent rien ? D’autres te regardent : dirigerais-tu les aveugles alors qu’ils ne voient rien ? Dieu ne lèse personne, mais se font tort à eux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dans leurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux. Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).

La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la pensée. (Dieu dit) :

  • « Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons un voile entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leurs oreilles deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dans le Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avec quelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent : « C'est un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils te comparent ! Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. » « Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds : « Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donné la vie la première fois. »  Ils hocheront la tête et t'interrogeront : « Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds : « Il se peut que cela soit proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dans vos tombes. » (Coran 17.45 à 52).

Des dizaines de versets sont consacrés au problème de la résurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologie qui traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donne des détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtres humains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral et spirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par une admission au Paradis  des réjouissances et de l’éternité.

La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’être humain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfin débarrassée de toutes les corruptions humaines.  Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En premier lieu, se  trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie de celle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve. Puis la mort,  imposable à chacun, vient accomplir la mission pour laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers est Seul à posséder le pouvoir de  donner la vie, puis de la reprendre. A la mort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie, qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier et la rétribution, en bien ou en mal ;  deux phases complémentaires qui pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité, ou celles de l’enfer pour les temps des temps.

Les athées qui pensent que  la résurrection est un défi au bon sens et ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dans l’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort et s’ingénient ainsi à calmer l’angoisse  qui les étreint à cette la pensée qu’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort,  disent-ils, le corps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matière vivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de la résurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe plus, qui est retourné au néant.  

Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, il ne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute forme organique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bien avant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature, aussi bien humaine qu’animale.  

Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, les anatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes de résurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie. Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente et hésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes. Au cours du temps, il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir le champ d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, les spécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a été rendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toute matière vivante est une structure très complexe. Si le corps humain renferme 100 mille milliards de cellules,  par contre depuis la naissance d’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliards de cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de la création. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, le résultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de sa vie,  un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies, depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.  Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles, ni personnel qualifié, car  tout se  déroule hors du contrôle  même du  sujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.   

La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appelée ADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, dans la terminologie anglo-saxonne) qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoine génétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de ses caractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur les chromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plan de fabrication de l’être humain, dont l’image  et le capital génétique est unique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par le monde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une fois en place, l’ADN est alors activé,  et l'œuf commencera à se diviser selon une progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont le corps renfermera déjà, des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication. Théoriquement, il suffit de prélever un seul exemplaire pour reconstituer, l’enfant en question à l’identique, pratique utilisée dans le clonage.   

Pour ce faire, il faudrait prélever le noyau de la cellule et l'injecter dans un œuf fécondé, débarrassé de son noyau d'origine avant de l'implanter dans l'utérus d'une femelle en gestation, où il se développera normalement. Le futur-né de cette manipulation sera le sosie du donneur. Il aura les mêmes traits, la même physionomie, une doublure que rien, ou si peu de caractéristiques distingueront de l'original. Les versions officielles déclarent que pour un problème d'éthique, les spécialistes n'ont pas conduit à leur terme ce genre d'expériences sur les êtres humains. Par contre, la pratique est devenue courante pour les animaux. De nombreuses espèces animales ont pu bénéficier  de cette nouvelle technique, qui est certes délicate, mains néanmoins parfaitement maitrisable.    

Des pionniers essayèrent de gravir un échelon supérieur en tentant de greffer à l'ovule, non seulement du matériel génétique d'animaux existants, mais encore ceux d'espèces disparues depuis très longtemps, en vue de les ... ressusciter ! Ainsi, des expériences ont été tentées pour essayer de reconstituer l'ADN d'une momie égyptienne vieille de 2 500 ans, par Svante Pääbo et son équipe de l’université d’Uppsala, en Suède. Après avoir prélevé un peu plus d'un gramme de tissu sec sur la jambe de la dépouille,  les chercheurs firent reproduire des fragments d'ADN en utilisant des bactéries (escherichia coli). Les résultats furent  prometteurs et le seul obstacle à la reconstitution de l'ADN était la faiblesse de la récolte qui ne comprenait qu'une infime partie du patrimoine génétique, absolument insuffisante pour reformuler le génotype de la momie. Mais, l’espoir d’arriver à des résultats satisfaisants reste de mise.   

En URSS, des scientifiques soviétiques, dont le professeur Nicolaï Veechtchaguine, et d'autres spécialistes des Instituts de Zoologie et de Cytologie de l'Académie des Sciences d'URSS, ont entrepris des expérimentations en vue de ressusciter le mammouth, sorte d'éléphant fossile du quaternaire, disparu depuis des milliers d’années. Pour ce faire, ils se sont attelés à récupérer des cellules en bon état, auprès de cadavres de mammouths conservés dans le sol gelé de Sibérie et envisagent de transplanter les cellules dans les ovules d'éléphants précédemment énucléés, et de fixer le tout dans l'utérus de femelles en gestation. Ils espèrent ainsi réussir à donner la vie, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, à des animaux qui n'existent plus depuis des millénaires.   

En 1984, des chercheurs américains de l'Université de Berkeley (Californie) sous la conduite de Russel Higuchi et d’Allan Wilson ont pu établir que l'ADN d'un quaggua, sorte de zèbre et de cheval, est resté fonctionnel après une exposition de 140 ans au Muséum d'Histoire Naturelle de Mainz (RFA). Des cellules ont été prélevées des muscles de l'animal, où leur état a été jugé comme un indice encourageant pour la reconstitution de l’ADN au complet et éventuellement sa mise en culture pour recréer l’espèce disparue. Wilson a déjà réussi à isoler l'ADN d'un mammouth de Sibérie, mais sans pour autant pouvoir le reconstituer en raison de son mauvais état. La mort de l'animal remonterait en effet à quelque 40 000 ans. De telles expériences ont évidemment pour but de récupérer du matériel génétique intact, ou même des morceaux de gènes pour reconstituer l’ADN et faire revivre les espèces disparues. Bien que la route soit encore longue, la voie est déjà bien balisée. Les spécialistes sont d'accord pour estimer que dans un futur plus ou moins proche, des progrès considérables seront accomplis par la biogénétique.   

Au début de cette épopée pour ne pas dire de cette révolution,  le recours à l’expression  « reconstitution » de certaines espèces,  n’était évoqué qu’avec réserve, désormais le langage devient plus hardi. Les nouvelles perspectives qui s'offrent aux savants favorisent l'émergence d'un vocabulaire où le verbe « ressusciter » n'est pas vu comme un objectif déplacé, bien au contraire.  Ce terme signifie littéralement : « ramener de la mort à la vie ».  

L’évolution de l'état d'esprit est révélatrice des progrès d’une science, qui mise sur un avenir ouvert aux spéculations les plus audacieuses. Tout ce qui vit est constitué des cellules, qu’il s’agisse d’organismes unicellulaires ou pluricellulaires. L'organisation, l'agencement et le fonctionnement des cellules sont déterminés par les informations contenues dans les gènes, aussi l’ADN peut être considéré comme le plan de fabrication, sous forme codée, de l’ensemble du règne du vivant, aussi bien végétal qu’animal.   

Grâce aux manipulations génétiques les chercheurs  sont en train de révolutionner la productivité agricole, entraînant une dépendance alimentaire quasi-totale du tiers monde vis-à-vis des pays développés. L'esprit scientifique impose sa domination, car c'est la locomotive qui tire le train de l'humanité.  Dans un avenir plus ou moins lointain, le développement de la biogénétique sera tel qu'il permettra d'exécuter un programme génétique entièrement en laboratoire. Il suffira d'introduire l'ADN  dans un décodeur où des machines agenceront les acides aminés, les protéines et  les autres constituants de la matière, de façon à permettre à la cellule initiale de se dédoubler dans un environnement artificiel, jusqu’à constituer  l’organisme complet. Que ce soit pour une bactérie ou un corps plus complexe et ce, même longtemps après sa disparition. A  condition de conserver le matériel génétique correctement.   

Une telle avancée ne relève pas  de visions chimériques. Et ce n'est pas faire acte de foi que de renier entièrement une telle éventualité alors que des savants s'appliquent à la mettre en pratique. Bien entendu, les recherches passeront au stade expérimental, d'autres seront opérationnelles dans quelques années, quelques siècles ou jamais. Les biologistes et les généticiens pensent que des progrès considérables peuvent être accomplis encore, dans un domaine qui vient à peine d'être défriché. Déjà, signe de confiance (ou d'inconscience), des hommes sont disposés à mettre en conserve quelques-unes de leurs cellules, afin d'être ressuscités lorsque le progrès scientifique permettra d'arriver à ce stade. A la manière du phénix qui renaît de ses cendres, ils pensent, à tort ou à raison, pouvoir revoir le jour, par l'effet d'une prodigieuse recombinaison qui les ferait revivre à nouveau, défiant ainsi les lois de la nature.   

Si les savants ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche qui doit les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capital génétique, qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les biologistes sont-ils devenus plus compétents que le Seigneur de l’univers  au point de faire revivre leurs homologues, alors que le  Seigneur ne dispose pas du pouvoir de faire revivre sa créature ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique et la raison ? Ceux qui sont conscient avec eux-mêmes, rejettent cette conception erronée de la puissance respective de Dieu et de l'homme. Le Seigneur de l’univers embrasse de Sa Science, toutes les connaissances humaines passées et à venir, alors que l’homme n'appréhende de Sa Science, que ce qu'Il veut bien Lui concéder. (Coran 2.225).   

L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout le savoir dont l'humanité peut s'enorgueillir.

  •  « Lorsqu'Il a décrété une chose, rappelle le Coran, il dit : Sois !  Et elle est. » (Coran 19.35). 

Cela ne saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent les incroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatrice de Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décide d'un Ordre,  il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne, n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.   

Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du code génétique de l'homme,  qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards de lettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit : 

  • « L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nous avons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran 75.3-4). 

L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabrication déjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque de reconnaissance pour l'éternité. 

  • « Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé Lui-même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14).
  • « L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alors qu'il n'était rien ? » (Coran 19.67)   

La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par le Créateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité, seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs propres compatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un angle scientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, les générations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité.   

  • « La vérité, c'est que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là, Ô homme, tu rejoindras ton Seigneur. » (Coran 75.5 à 12).   

La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du processus de la vie, afin que l’existence  des hommes et celle de l'univers ne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. La Puissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la création interdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans la vie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. Le Coran dit  (C’est Dieu qui parle) :

 

  • « Ce n'est pas par divertissement que Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Nous tendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommes l'ignorent. Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous les hommes pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là, protecteurs et protégés seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car en vérité, Il est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42).

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 

SOURATE AL QIYAMA (la résurreciton) 

 

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 15:16

Le Jour du Jugement Dernier est un jour  exceptionnel à tout point de vue. L'exercice de la religion ne prend sa pleine signification qu'en regard des rétributions ultimes assignées au genre humain lors de cette échéance fatidique. L'existence sera récompensée ou sanctionnée, selon qu'elle accomplira les préceptes divins, ou au contraire qu’elle affichera sa mécréance et son impiété. Il serait difficile d'adhérer à une croyance sans qu’au bout, ne se profile la juste récompense  des promesses divines promulguées par le Coran. A l'opposé, les non-musulmans, les incrédules et les athées seront confrontés à la réalité pour avoir nié l'évidence de l'existence divine et transgressé La Parole Sacrée. Ils seront jugés sur leur impiété et recevront avec horreur le prix de leur égarement. 

  Le Jour de la Résurrection est un jour exceptionnel, car il instaurera le début d’une éternité de délices et de plaisirs pour les uns, de souffrance et de détresse pour les autres. Son importance capitale est consacrée par le Coran qui n'utilise pas moins d'une trentaine de termes et d'expressions métaphoriques différentes pour décrire l'événement. Ce n'est pas peu dire. Le Livre Sacré des Musulmans dépeint les bouleversements qui se dérouleront ce jour, où les catastrophes et les cataclysmes se conjugueront aux éléments déchaînés pour détruire dans un immense désastre la planète.

  Alors le Jugement Dernier sera proche. 

« Si vous avez été incrédules, prédit le Coran, comment vous défendrez-vous le Jour (du Jugement) où les cheveux des enfants blanchiront de frayeur ? Ce jour où le ciel se fendra car la Promesse de Dieu doit s'accomplir. »(Coran 73.17-18) 

  Pendant longtemps, l’exemple cheveux qui blanchissent sous l’effet d’une frayeur intense était une forme allégorique destinée à impressionner les gens. La  canitie ou blanchiment des cheveux,  n’était pas un mystère, mais une réalité que chacun pouvait apercevoir ; elle apparaît souvent avec l'âge à partir de 35/40 ans, mais cette règle n'est pas impérative. L’hérédité, le genre de vie ou d’autres facteurs, peuvent retarder ou avancer l'apparition des symptômes annonciateurs. Les grandes émotions avaient une influence notable sur le blanchiment des cheveux et pouvaient entraîner une canitie prématurée. A l'opposé, une vie calme et paisible, à l'abri de la peur et de la violence,  exerçait une action inhibitrice sur le processus, en empêchant sa survenance précoce. On contredisait cependant l'opinion que les cheveux pouvaient dans certaines circonstances exceptionnelles, blanchir brusquement en l'espace d'une journée. Non seulement, il n’existait pas d'exemples concrets pour confirmer la thèse coranique, mais encore, toutes les observations prouvaient le contraire.   

Cette méconnaissance a incité certains orientalistes à voir dans la description du texte Sacré,  un travestissement de la réalité. Mais, il n'y avait aucune autre interprétation possible à imaginer. La description du Coran est strictement littérale et réelle. Le Dernier Jour, le Grand Jour est présenté sous une forme tellement effroyable et épouvantable, que ceux qui assisteront à son avènement seront frappés d'une peur si intense que leurs cheveux blanchiront brusquement.  

Plusieurs siècles après la révélation coranique, des scientifiques purent enfin constater, à force d'observations, qu'effectivement une frayeur brutale et immodérée, favorisait soudainement, en l'espace de quelques heures le blanchiment des cheveux. La transformation était si impressionnante que les témoins qui assistèrent à de tels phénomènes en furent profondément affectés.   

L'histoire occidentale a retenu des exemples de personnages célèbres qui furent atteints de canitie foudroyante.  

Ludovic-Sforza--dit-Le-More.jpgC'est ainsi que Ludovic Sforza, dit Le More (1451-1508), duc de Milan, vit ses cheveux blanchir en une seule nuit, après sa capture en 1500, par le roi de France, Louis XII. Le duc de Milan s'était opposé au roi de France, qui voulait faire valoir ses droits à l'héritage milanais et sa position lui avait fait craindre un châtiment tellement redouté, que la canitie le ravagea en quelques heures. 

Un autre cas connu, puisé aussi dans l'Histoire de France se rapporte à la reine Marie Antoinettereine-Marie-Antoinette.jpg (1755-1793). Accusée de frivolités et d'intrigues, reconnue coupable de s'être opposée aux tentatives de réformes et de favoriser l'intervention étrangère, la reine de France fut arrêtée en 1792 et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire. La veille de son exécution, qui eut lieu le 16 Octobre 1793, ses cheveux blanchirent complètement en raison de la frayeur qui s’empara d’elle, à la pensée de sa mort imminente sur l’échafaud. 

D’autres observations ont été effectuées au détriment de personnes moins illustres.

 On cite le cas du docteur Pary, qui aurait constaté une canitie aiguë chez un cipaye (soldat hindou au service des Anglais, durant la période coloniale), qui s’était révolté et qui fut attaché à la bouche d’un canon. 

 Le docteur Mac Nielle-Love (1944) rapporte la mésaventure d’un homme, dont les cheveux blanchirent en une nuit, après un bombardement de V2 allemands. (« Quid ? » Robbert Laffont); 

Du point de vue médical, le blanchiment brusque des cheveux serait dû à la destruction massive des pigments (qui donnent la coloration) par des phagocytes particuliers. La reconnaissance du phénomène n’empêche pas la canitie d’exercer ses ravages dès que les conditions propices au déclenchement d’une grande frayeur sont réunies. Le  Jour du Jugement Dernier est, est à ne pas en douter, celui où la peur et la terreur seront portées à leur summum. Comparativement, toutes les catastrophes que l'humanité  aura connues, n’auraient été qu’amusements et frivolités. Le Coran se fait le devoir  de rappeler cette évidence, pour avertir ceux qui se complaisent dans une ignorance trompeuse. Si les scientifiques ont eu à observer le blanchiment soudain des cheveux survenu à des adultes, le Livre Sacré des Musulmans évoque la menace qui affecterait même les enfants. Ce qui laisse entendre que les bouleversements du Grand Jour seront d'une violence inouïe. 

Ainsi, plusieurs siècles avant toute observation scientifique, le Coran avait évoqué les formes de canitie suraiguë qui peuvent frapper l'humanité à la suite d'une frayeur extrême. La référence à ce mal n'est pas un travestissement de la réalité, comme certains inconscients ont tendance à le croire,  mais bien l'expression d'une Révélation véridique, dictée par le Créateur de l’univers, Tout-puissant et Majestueux dans Son Règne. Le Coran, en effet, ne pouvait faire référence à un phénomène méconnu à l’époque, sans prendre le grand risque de se voir juger à l’aune d’une vérité qui aurait été différente, et de perdre ainsi le bénéfice rattaché à son authenticité et à son immuabilité. Ce ne fut pas un pari sur l’avenir, mais la manifestation d’une vérité ignorée par l’humanité.

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Mohammed Yacine KASSAB

(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)

 

 Aller au Sommaire du Livre GLOIRE A DIEU OU LES MILLE VÉRITÉS SCIENTIFIQUES DU CORAN 


  

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